Si il y a bien un manga qui m’a retourné la tête ces dernières années, c’est assurément Ushijima…
Jusqu’à sa lecture, je croyais le Japon peuplé d’êtres magnifiques qui accourent à votre service dés que vous demandez de l’aide (ceux qui s’y sont rendus), qui passe leur temps a créer des des jeux vidéos et des mangas. Pour certains, c’est le cas mais pas pour tous.
Ici par exemple point de boule de feu ou d’amourette au lycée entre deux bastons…Non ici c’est la real life .
Ushijima décrit une partie sombre et méconnu du japon, très loin de l’idée que l’on s’en fait. Travail précaire, dettes , chômage, prostitution , yakusas, racket sont le quotidien de Ushijima le faux-héros de ce manga. Ushijima le yamikin passe ses journées à prêter de l’argent et a les récupérer avec intérêt.
Chaque chapitre traite d’un emprunteur diffèrent, de l’employé qui besoin d’argent pour son addiction au jeu, du père de famille qui a besoin de s’évader dans les bras d’une autre ou encore du salary men qui essaie de régler ses soucis d’impayés et de couple. Généralement on lui rend l’argent avec un intérêt mais quelques fois ça se ne passe pas comme prévu. Et là, tout les moyens sont bon pour récupérer son argent même les plus immoraux.
Et croyez le ou pas mais ce manga décrit réellement une partie de la société japonaise, loin des clichés nippon. L’atmosphère est pesante par moment, souvent glauque, sale, j’exagère a peine…
Edite chez Kana (18 volumes actuellement) dans sa section BIG KANA, une sélection de manga réservé a un public averti. Ce manga est a découvrir d’urgence si ce n’est pas encore fait et malgré son dessin inégale, je guette impatiemment ces sorties et je ne peux que vous conseiller d’en faire autant…
2 commentaires
ça à l’air super top même si le schéma narratif semble être identique à celui d’Ikigami (que je viens de terminer et qui est super cool)
Pour avoir lu les 2 et les avoir découverts dès le début de leur parution je peux aisément dire que Ushijima est largement au dessus (sans doute mon manga préféré). Là où Ikigami va un peu trop dans le désespoir mélancolique et introspectif, Ushijima dépeint un désespoir encore plus cru et plus violent. La plupart des personnages sont immoraux et pourtant l’auteur réussit à ce qu’on s’attache à eux à cause de leur mal-être et leur humanité. C’est parfois très cynique mais finalement beaucoup plus profond qu’Iikigami, même si Ikigami est très sympa