La main d’Horus 2
Synopsis: Jûzaburô Kujô, le merveilleux médecin de l’hôpital général d’Ôedo fait face à de nouveaux défis dans ce deuxième et avant dernier tome ! Les patients sont soignés de plus en plus vite, et toujours parfaitement. Mafuyu Kiryû, le jeune directeur des urgences de l’hôpital voit un grand avenir pour son service avec la main d’Horus comme médecin principal. Ce brillant directeur va planifier de nombreuses choses, mais quand un événement tragique touche la ville, c’est son service qui se retrouve en première ligne. Que va-t-il se passer pour les urgences de l’hôpital Ôedo et pour Kujô ?
Le premier atout est le personnage principal qui est hors du commun. Il n’est pas le chirurgien qu’on imagine tous, c’est plutôt un bg mais avec des tendances perverses ! C’est son caractère qui différencie l’œuvre des autres mangas sur la médecine. Il reste cependant « cliché », il acceptera de donner son sang à un méchant par exemple, mais évite le relationnel avec ses collègues, et pas du tout avec ses patients. Ça reste le petit génie qui peut se permettre ce qu’il veut car tout le monde n’a d’yeux que pour lui.
Le second tome répond clairement aux attentes du premier c’est toujours dynamique, bien dessiné, on reste accrocher durant toute la lecture et l’intrigue se développe bien.
Le Chef de Nobunaga 3
Synopsis: Un chef cuisinier français nommé Ken se retrouve à faire un voyage involontaire dans le temps.
Il s’éveille au cours de la période Sengoku au XVIème siècle en plein milieu d’une guerre. Soupçonné d’être un espion, il s’enfuit par la rivière et se fait sauver par Natsu, une jeune femme forgeant des katanas. Elle prétend cependant être un homme car seuls ceux-ci étant en droit d’exercer ce métier.
Durant ce voyage, Ken ayant perdu la mémoire au point d’oublier son identité ne se souvient pourtant que d’une chose : comment cuisiner. Il se verra finalement engagé comme cuisinier par Oda Nobunaga, le daimyo gouvernant à cette époque.
Comment Ken parviendra-t-il à vivre dans cette ère qui n’est pas la sienne? Dans ce manga ce qui fascine c’est le personnage de Nobunaga. Premierement car notre héro passe son temps à l’observer, il n’est pas facile à observer et il a cette aura des hommes de grosse pointure. Il présente beaucoup de facettes différentes, voilà pourquoi il est difficile de le cerner. Et il se pose beaucoup de question sur son monde, la place de « dieux » et la politique du pays qu’il juge obsolète. Il fait principalement avancé l’histoire en nous faisant découvrir cette époque qui marque un grand changement dans le pays. L’ouverture au reste du monde, avec les rapports avec la dynastie chinoise ming mais aussi les missionnaires occidentaux.
Ce seinen d’une main joue avec l’histoire et de l’autre avec la cuisine. En premier lieu on a droit à des anecdotes sur les plats et leurs liens avec la culture nippone d’antan et d’aujourd’hui. Tout cela nous est bien retranscris grâce au dessin minutieux de l’auteur, qui nous fait découvrir cette époque avec détails sans pour autant laisser l’action de côté. Et c’est le dessin qui donne aux plats leur matière et leurs saveurs.
Komikku nous régale en sortant les deux premiers tomes en même temps car le véritable interet de l’œuvre apparait au second volume. Et comme pour le manga Toriko, evitez de le lire en crevant la dalle, ça ne fera qu’empirer
Sakamoto pour vous servir 2
Synopsis: Qu’il soit pourchassé par une femme obsédée par lui, qu’il fasse enrager son prof, lors des cours du lycée ou face aux racailles, Sakamoto se sort de toutes les situations avec une classe innée et une précision quasi-surhumaine!
Sakamoto est le mec plus cool ! Il agit toujours avec élégance, rendant ses camarades soit jaloux ou soit émerveillé. De nature posé, il affronte à sa manière les défis de ceux qui le jalouse ou pour aider ceux dans le besoin. Toujours avec classe et style !
Ce tome 2 reste dans la ligné du premier très second degré, chaque intervention de Sakamoto déclenchera automatiquement chez vous un rire. Dans ce tome notre héros se fera pourchassé par une femme obsédée, son prof, aux racailles de terminales, et pourtant Sakamoto s’en sortira toujours avec classe. On a encore droit a plusieurs chapitres comiques où tout est exagéré, la ferveur pour Sakamoto, ses poses et ses paroles. On trouve là l’humour, un humour de forceur, avec des situations où les personnages vont se retrouver dans de drôles situations, accentués par les mimiques de Sakamoto.
C’est assez difficile de vous expliquer en quoi cette œuvre est géniale, car malgré sa classe le héros reste froid et détaché. Qui plus est, il n’y a pas de vrai scénario avec l’absence de fil conducteur. C’est juste un enchainement de chapitres plus ou moins indépendant. Une série avec deux tomes pour le moment, ne vous inquiétez ça ne devient en rien redondant. Alors fermez cette page internet, foncer découvrir ce manga ultra drôle et bien perché, dans le même délire que les vacances de Jésus et Buddha. Une œuvre très divertissante pour se posé et rire solo dans sa chambre.