Lors de notre avis sur Plant Vs Zombie, on avais évoqué une certaine mode du zombie. Une mode que ce soit dans les films avec des films par dizaines (Je suis une légende, World War Z, Bienvenue à Zombieland, 28 jours/semaines plus tard, …). Des films on en a eu tout plein.
La mode des séries TV de zombie commence elle aussi à apparaître avec l’adaptation de The Walking Dead, son spin off qui ne va pas tarder à apparaître en France, Z Nation, on a même failli avoir une série dérivée de Bienvenue à Zombieland, le pilote ayant été tourné en 2013 mais depuis, plus d’information. Et enfin les jeux-vidéo de zombie où là on a eu des grands noms parmi lesquels Resident Evil.
Mis à part le support, on a pas de grandes différences entre tous ces univers. Dans la plupart des cas, on a affaire à une « apocalypse » où l’humanité vit ses dernières heures. La plupart des cas, la cause est une maladie ou à un vaccin qui a « muté ». La méthode de propagation est elle aussi connue. Une morsure, et c’est la zombiefiction (zombiefication ?) qui vous attend. En plus du mode « survie » dans tous ses films où vous avez affaire à des zombies qui vous courent après, il va falloir trouver un remède à ce mal qui ronge l’humanité.
Cherchez et vous verrez que dans la plupart des films de zombies récents, c’est à peu près la même histoire. Je suis une Légende, Will Smith joue au docteur. The Walking Dead, on va avoir des médecins qui cherchent une explication (pendant un moment), Resident Evil, à l’origine c’est un virus. Bienvenue à Zombieland, une morsure et votre heure est venue, …
Dying Light, point de vue scénario, voyez vous : c’est un peu de tout ça. Une sorte de maladie s’est répandue dans les rues de la si charmante ville « Harran » et les gens se transforment en mort-vivant cannibales et très dangereux. Le sort de l’humanité est donc en jeu et des personnes haut-placées dans le gouvernement qui vous emploie, envisage très sérieusement d’anéantir la ville. Mais dans cette ville, il y a des survivants. On vous y envois donc, mais pourquoi ? Ce n’est pas très clair mais ces survivants ne savent pas que vous venez de l’extérieur. Les raisons de votre venue, on ne les connaît pas au début mais l’avancé dans l’histoire vous permettra de répondre aux questions que vous vous posez surement.
Dès les premiers instants du jeu, vous serez mordu par un zombie. Vos jours sont donc comptés à moins qu’on trouve une solution viable pour vous sauver. En attendant, vous oscillerez entre des crises et la prise d’un inhibiteur qui vous éloigne de la transformation en zombie. Sauf que cet inhibiteur, il est entre les mains d’un groupe de survivant et pour en obtenir, il vous faudra vous mettre à leur service.
Concrètement vous vous retrouvez dans une ville digne d’une favela, où les bidonvilles se trouvent aux pieds des buildings. Cette ville se compose de quelques points sécurisés mais en dehors de ces points, vous faîtes face à un véritable danger qui peut venir de n’importe où car vous aurez affaire à des zombies aussi bien le jour, que la nuit. Dès le début, vous aurez un peu de mal avec ces zombies qui semblent si nombreux. Cela ira de pire en pire avec la tombée de la nuit. Des zombies toujours aussi nombreux mais au combien plus fort.
Les zombies diurnes (qui vivent le jour) laisseront leur place aux zombies nocturnes, plus hargneux, plus agressif, plus fort. Certains seront armés, d’autres seront bien plus rapide. Vous maudirez la nuit en espérant la levée du jour après avoir combattu pendant plusieurs heures des zombies à l’aide d’armes où d’objets récupérés dans les rues de la ville. Certains seront plus efficaces que d’autres (batte de baseball, clé à molette, tuyau, …). Vous pourrez aussi récoltés différents objets pour créer vous-même vos armes (par exemple un marteau électrifié).
La récole d’objet est même essentielles car vos armes, à force de les utilisés vont s’user. Il va falloir les réparer ou à défaut, en acheter de nouvelles mais pour obtenir cet argent, vous devrez une nouvelle fois la récolté dans la ville en fouillant jusqu’au cadavre des zombies que vous venez de battre pour récupérer quelque chose qui se vend ou même directement de l’argent.
En plus de survivre dans la ville, vous aurez à accomplir différentes missions qui vous seront communiquées par radio. Votre radio, vous l’aurez toujours sur vous et à chaque nouvel objectif, de nouvelles consignes. C’est là qu’on va avoir une des innovations les plus inutiles qui soient. Ces consignes vous seront données par le micro de votre manette. Vous ne voyez pas où est le problème. Moi, j’y ai été confronté très vite. Je jouai à ce jeu pendant que des personnes dormaient dans la pièce d’à côté. J’avais donc la TV avec un son au minimum, je ne pensais pas qu’il y aurait de problème. Jusqu’à ce que ma manette se mette à hurler, cette flippe, pensez bien qu’une manette ça ne se règle pas aussi rapidement que de baisser le son de votre TV.
On n’a pas encore abordé les qualités graphiques du jeu et sa fluidité, ça sera maintenant chose faite. Les graphismes sont incroyables. On ne dira pas qu’on a l’impression d’être dans un film en voyant les personnages. Mais en voyant les décors en tout cas, on le croira. Quant à la fluidité, c’est un peu plus compliqué. Vous évolué dans une ville en vous déplaçant de toit en toit. En grimpant sur des murs, escaladant des parois, … Bref vous serez un véritable Yamakasi. Sauf qu’on a la cruelle impression que les toits et les bâtiments sont tous placés de façon volontaire afin de nous faire un chemin. De plus, lorsque vous jouerez au Yamakasi, le jeu perdra en fluidité et escalader un réverbère vous prendra beaucoup trop de temps en comparaison de la vitesse à laquelle vous courez le 100 mètres pour fuir des zombies.
Enfin dernier petit détail, qu’on pourrait qualifier d’insignifiant, mais pourtant dans un survival ça a tous sa place. En plus de votre radio, vous aurez toujours avec vous votre lampe torche. Utile pour la nuit et pour les endroits mal éclairé où dans l’ombre le plus total. Mais c’est magique, il semble que votre lampe n’a pas besoin, ni de pile, ni de batterie. Vous pouvez rester tout le long du jeu avec la lampe allumé, elle fonctionnera toujours même si votre partie aura durée plusieurs jours. Avoir une limite à l’utilisation de votre lampe rajouterait du piquant à votre session de jeu. Surtout la nuit. C’est dommage que les développeurs du jeu n’aient pas eu cette idée.
Si on oublie le petit souci de la fluidité, il ne reste qu’un problème à ce jeu : Le doublage. Les cinématiques sont très belles, néanmoins la voix ne correspond pas au mouvement des lèvres. Je suis pourtant convaincu que les développeurs ce soient donner du mal pour que ce problème n’existe pas dans la VO. Je trouve dommage que l’adaptation ait cette petite lacune. Pour autant, ce jeu est clairement un succès et on a pris du plaisir à y jouer …