La claque…
C’est ce que vous recevrez en lisant la BD «L’Or et le Sang ». Cette bande dessinée injustement méconnue du néanmoins célèbre éditeur Glenat (plus connu grâce à ses succès parmi lesquels Titeuf, Joe Bar Team et quelques mangas en VF dont One Piece et Dragon Ball) vient récemment de sortir son 4ème volume.
Avant de vous présenter cette œuvre, je veux d’abord rassurer le plus grand nombre d’entre vous qui ne connaissent pas « L’Or et le Sang ». Bien qu’on en soit au numéro 4, je vais vous présenter cette BD de façon générale pour vous donner vous aussi, l’envie de dévorer les 4 volumes de l’œuvre. Vous n’avez donc aucune raison de ne pas lire cette article jusqu’à sa fin.
Notre récit commence durant la Première Guerre Mondiale où l’on fait la rencontre dans les tranchées de deux soldats : Calixte de Prampéand, un aristo un peu coincé, frère d’un homme politique, membre d’une grande famille d’industriel et officier de l’armée et Léon Matilo, un corse qui a fait ses classes au sein de la mafia marseillaise et devenu simple soldat.
L’ambiance se dessine assez vite au fur et à mesure des vignettes. Elle se veut plutôt réaliste de ce que ressentait la population à l’époque avec de très nombreuses émotions, que ce soit la peur, l’avarice, la lâcheté même. Mais aussi des valeurs « positives » comme par exemple l’amitié et le courage.
Cette ambiance, on la ressent au tout début où l’on voit les soldats s’amuser avec ce qu’il trouve dans la tranchée, un pauvre petit hérisson qu’ils s’amusent à faire boire de l’alcool. Mais il y a quelque chose qu’on ne doit pas oublier. C’est la guerre.
Et pendant la guerre, on peut très vite passer du rire aux larmes. C’est d’ailleurs ce qu’il va se passer puisqu’en quelques secondes, on va se retrouver sur le champ de bataille entre deux tirs de mortier où notre simple soldat va se révéler être un héros en faisant preuve d’un courage et sauvant la vie de l’aristo coincé. Ça sera la naissance d’une amitié longue et forte. Ces deux hommes vont rester quelques années sans se voir après la guerre. Jusqu’à ce que le destin les réunisse et mette à l’épreuve leur amitié.
On peut saluer le travail des scénaristes qui ont réussi à mettre en place une véritable trame mais surtout des dialogues dignes de ce qu’on peut attendre de l’époque et dignes d’un Céline. Le travail des dessinateurs est aussi louable : Un coup de crayon affirmé et bien détaillé.
Pour résumer tout cela, avec « L’or et le sang », vous avez une intrigue captivante, des personnages attachants et un dessin magnifique. Difficile, voire même impossible de trouver des aspects négatifs pour cette BD. Alors direction la librairie pour que vous puissiez vous procurez les 4 numéros.