Les jeux basés sur l’histoire du Japon sont nombreux, Sengoku Basara, Sengoku Musou, Way of the Samurai ou encore Tenchu, le pays du Soleil Levant fascine et suscite l’attention des dévéloppeurs. Créé en 1983 par Koei Tecmo, les papas d’une autre grande licence sur l’histoire chinoise, Dynasty Warriors, Nobunaga’s Ambition continue encore après trentre-trois ans à conquérir le cœur des fans de jeux de stratégie.
Puisse le meilleur Daimyo l’emporter !
Dès lors que l’on lance une partie, on se retrouve directement devant trois scénarios déjà disponibles dans la précédente version : la bataille de Sekigahara, l’histoire de Sanada Yukimura et celle de Date Masamune. Un nouveau scénario a donc été ajouté pour égayer les joueurs, celui du Siège d’Osaka. Une fois votre choix fait, vous vous retrouvez donc devant une scène de dialogues et une tonne de tutoriels qui vous prendront quelques minutes à lire avant de vraiment commencer à jouer. Le jeu étant entièrement en anglais, il est donc plutôt difficile de tout comprendre de manière fluide si l’on a pas de bonnes bases, pas judicieux pour un jeu qui se joue principalement grâce aux inscriptions qui s’affichent sur l’écran. Vous incarnez donc un daimyo, un seigneur féodal et deux choix de stratégies s’offrent à vous : le mode bourrin où vous renforcez vos armées et allez vous emparer des terres adverses ou alors le mode plus light où vous faites évoluer votre ville, vous allier et ainsi éviter les conflits.
Choisis ton destin !
Afin d’améliorer vos terres, plusieurs ajouts intéressants sont proposés comme les différents bâtiments qu’il faudra agencer de manière intelligente. Plusieurs rangs comme « chamberlain », « retailer » et « castle lord » vous donnent la possibilité de construire trois types d’édifices : ceux qui produiront des matières comme de l’or et de l’acier qui vous serviront plus tard, ceux qui seront là pour que vous puissiez entraîner vos soldats et enfin ceux qui permettront de gérer la production. Chaque rang a donc des fonctions bien particulières que seul lui peut réaliser, excepté le daimyo qui, lui, a tous les droits et peut interagir avec toutes les structures. Il s’agira donc de bien gérer ses bâtiments afin d’améliorer les relations avec vos sujets tels que les paysans, les soldats ou encore les marchands qui vous donneront des récompenses. Evidemment, en temps de guerre, les trahisons ne se feront pas tarder et vous devrez donc faire attention à votre entourage qui, la plupart du temps, vous veut plus de mal que de bien.
Sur terre ou en mer ?
Le gameplay a pris un gros coup et a radicalement changé puisque dans le précédent opus, les batailles étaient très pauvres finalement avec l’avancé de votre armée vers l’adversaire en temps réel mais dont les commandes étaient plutôt mauvaises. Dans Ascension, Koei a vraiment tenu a mettre un point sur le côté « guerre » que l’on ressent très vite dès la première bataille. En effet, on vous laisse la possibilité de changer l’angle de vue, vous avez donc le choix entre une caméra qui permet de gérer toutes vos unités ou alors une caméra qui se concentre plus sur l’unité d’un seul soldat. Cela permet donc d’élaborer des stratégies plus poussées puisqu’en fonction de l’angle choisi, les fonctionnalités ne seront pas les mêmes. Le but est donc de détruire le Tenshu, le bâtiment adverse, un peu à la League of Legends avec sa Nexus. Une fois cela fait, vous remportez la partie et donc la terre pour laquelle vous vous êtes battu. Ajouté à cela, les batailles navales font leur grande entrée dans les modes de jeu de la saga Nobunaga’s Ambition. On aurait pu s’en réjouir puisqu’il s’agit là d’une nouveauté qui aurait pu être extrêmement intéressante mais on se rend bien vite compte qu’il n’y a pas vraiment de différence avec les batailles terrestres.
On peut donc conclure que Nobunaga’s Ambition – Sphere of Influence – Ascension est un jeu qui aurait grandement pu être un DLC plutôt qu’un jeu à part entière. Les nouveautés sont certes nombreuses mais peu sont réellement un argument pour créer un nouveau jeu, à part. Pour les puristes, cet épisode est une véritable pépite d’or puisque la stratégie est mise en avant avec des ajouts très intéressants. Cependant, ceux qui ont un peu de mal avec l’anglais auront énormément de difficulté à véritablement entrer dans le jeu.