De tout temps, les rivalités dans le football ont toujours existé, l’OM et le PSG, Cristiano Ronaldo et Lionel Messi, Ronaldinho et Zinedine Zidane, Serge Aurier et Laurent Blanc, aucune exception n’a eu lieu et c’est ce qui a permis d’ajouter un peu de piquant à ce sport. C’est sans surprise que l’on sait donc qu’EA Sports a fait de Konami son rival, un rival qui revient cette année avec PES 2017. Konami revient faire face à EA Sports un peu à la manière d’un Vegeta face à Goku avec son nouveau PES 2017, mais est-ce que ce dernier est à la hauteur d’un Fifa nettement plus attractif que les années précédentes ? Si l’on devait se baser sur le contenu, il est clair que PES est à la traîne. N’ayant pas les licences de la Bundesliga (Allemagne), de la Premier League (Angleterre), de la Série A (Italie), et de la Liga BBVA (Espagne), le jeu se retrouve incroyablement vide en terme d’effectif, faisant perdre beaucoup de son attractivité à la licence. Pour les fans de la Ligue 1 et de la Domino’s Ligue 2, pas de craintes à avoir, nos championnats français sont bien là avec tous les droits qui vont avec. Bien entendu, bon nombre d’entre nous savons qu’il est possible d’y remédier à l’aide de Patch, cependant il aurait été appréciable que Konami réussisse d’eux-même à se procurer les droits de ces différents championnats.PES a tout de même tenté de rattraper ce manque avec certaines exclusivités sympas, par exemple on retrouvera pour la première fois le championnat chilien, argentin et brésilien sur PES 2017. Konami a su flairer le bon filon en voyant à quel point la Copa America avait enflammé les foules l’année dernière, mais ils ne se sont pas arrêtés là. La Champion’s League et l’Europa League sont aussi exclusives à PES, OST, compétitions et design, vous aurez le droit à la célèbre musique de la Coupe aux Grandes Oreilles lorsque vous débuterez dans la plus prestigieuse des compétitions. Pour ce qui est des modes de jeux, la Ligue des Masters continue à être intéressante. Ce « Mode Carrière » si on peut l’appeler comme ça, a eu le droit à quelques nouveautés bien plaisantes qui le rendent plus frais et plaisant à jouer que les années précédentes. Les modes de jeux ont mis l’accent sur le réalisme, ce qui rajoute une immersion bien plus forte sur PES, mais ce sont sans aucun doute les graphismes qui nous offrent le plus de réalisme dans cet opus.
Avec une modélisation des personnages quasi-parfaite, on a l’impression de regarder un véritable match de foot. N’ayant pas lésiner sur les moyens, PES est sans conteste le jeu ayant effectué la meilleure modélisation des joueurs au point que cela en devienne troublant tant le travail a été bien effectué. Les graphismes tout comme le gameplay ont subi une refonte, car comme pour Fifa 17, le gameplay a gagné en lourdeur pour offrir des phases de jeu identiques à celles que l’on peut retrouver à la télévision. Ce gameplay influence grandement la prise en main étant donné que des tactiques deviennent plus exploitables, vous pourrez la jouer défense de l’Atlético, Tiki Taka barcelonais, Catenaccio Italien, ou physique à l’anglaise, faites comme bon vous semble pour arracher la victoire face à votre adversaire. Le moteur physique n’y est pas pour rien, il facilite grandement le toucher de balle, la vista des joueurs, et la précision de passe. Cependant on a été quelque peu surpris par la puissante des frappes, et des centres qui sont fulgurants et digne d’apparaître dans un épisode d’Olive et Tom.Au final, sur la forme comme sur le fond, PES 2017 a pris du gallon. A l’instar de Fifa 17 qui a pris un level up énorme, PES 2017 progresse à son rythme et devra remédier à son problème de licence pour espérer concurrencer son rival numéro 1 dans les jeux de football. D’ici là, il n’en demeure pas moins un jeu de bonne qualité qui continue de monter en puissance.