Dans la folie des blockbusters de l’été, certains films attendus mérite plus d’attention que d’autres. Elysium est de ceux là. J’ai bien fait attention avant d’aller le voir, de ne pas me faire spoiler ou de voir une interminable bande annonce qui dévoilerai la moitié du film. Et bien, je dois avouer que j’ai été surpris de bout en bout. Ok, on a eu un excellent Pacific Rim, mais là je tiens mon coup de coeur de l’été en attendant la fin de saison.
Le pitch: En 2154 la Terre est surpeuplé, les riches l’ont délaissé pour vivre en orbite dans une station spatiale Elysium, où il fait bon vivre et bien sur interdit aux pauvres. Sur Terre, Max ancien voyou essaie de garder une vie saine en évitant les embrouilles mais malheureusement un événement va le pousser à se rendre sur Elysium malgré l’interdiction. Promesse qu’il avait formuler petit à son amie d’enfance Frey…
Un Matt Damon dans un rôle de gros dur au grand coeur, qui je dois avouer, ne lui va pas si bien. Mais par contre une réalisation au top de Neill Blomkamp, le réalisateur de District 9. Et c’est effectivement à ce dernier que l’on pense quand on regarde Elysium ou à Gumn aussi. Ceux qui connaissent le manga, doivent y voir une sorte de clin d’oeil avec la ville de Zalem au dessus et la décharge en bas. Et ça sera peut être le seul reproche que je peux trouver à ce film, il ressemble un peu trop à son cousin sud-africain mais bon si on passe outre ce petit dilemme, on tient là un bon film de SF dans la même cuvée que Oblivion avec Tom Cruise. Mention spéciale au rôle de Wagner Moura, le flic de Tropa de Elite, méconnaissable.