John Wick Chapitre 3 : Parabellum est l’un des films les plus attendus de cette année 2019. Après un Avengers : Endgame ayant attiré les foules, ce sera au tour de M.Wick d’en faire de même. Et autant vous le dire, ça vaut le détour.
Para… bellum !
John Wick Parabellum reprend là où le deux nous avaient laissés. C’est-à-dire à l’excommunication de Wick après avoir tué Santino d’Antonio dans le Continental de New-York. Notre héros a une heure avant que la sentence ne soit effective et doit trouver un moyen de survivre.
John n’aura pas d’autres choix que de survivre dans un environnement voulant sa mort. Chaque endroit, chaque parcelle de la ville où même du monde souhaite sa mort pour empocher la prime de 14 voire 15 millions de dollars.
Bien entendu, on ne va pas voir John Wick pour sons intrigue, même le film s’en moque à certains moments :”Tout ça pour un chien ?”. Mais malgré tout il y a un univers riche. Il y a un ordre établi, avec des règles, avec une grande instance nommée “ Grande table” qu’il ne faut pas mettre en rogne. Mais on y apprend les origines de ce monde mais aussi celles de John Wick. Le background se dévoile davantage dans ce film plus que dans les deux premiers volets.
Qui veut la paix, prépare la guerre !
Faire un film d’actions requiert un savoir faire, c’est un art même si beaucoup pourrait se moquer. Il n’y a qu’à jeter un oeil du côté de Hong-Kong à l’époque de la Golden Harvest de Raymond Chow où les films d’actions étaient comme de l’artisanat. La façon de film afin de donner de l’espace à l’action sous faire de coupe grossière et de même pour les chorégraphies millimétrées.
Chad Stahelski, le réalisateur de John Wick Parabellum montre qu’il fait partie de ces grands artisans en mettant en avant des acteurs comme Yayan Ruhian et Cecep Arif Rahman. Difficile de ne pas y voir un fin connaisseur mais aussi un clin d’oeil à Gareth Evans, lui-même chef d’orchestre d’un savoir faire asiatique.
Conclusion :
John Wick Parabellum est une ode aux films d’actions d’antan mais aussi récents tels que The Raid ou Merentau dans sa manière de filmer l’action. Le film est violent, gore et sa première partie est des plus folles. De plus, Stahelski a pris un acteur de talent pour faire face à Keanu Reeves, j’ai nommé Mark Dacascos. Ce dernier a démontré par le passé ses talents en arts-martiaux et il a gardé de très beaux restes. Ca fait plus que plaisir de le voir de nouveau exercer surtout dans une production pareil.
Les combats sont dantesques, la photographie est somptueuse et la mise en scène très bien menée. Le film se veut plus sombre tout en s’émancipant de ses ainés en exacerbant toutes ses qualités par le biais de moyens supérieurs financièrement.
Bref, foncez voir John Wick Parabellum.