En exclusivité mondiale, les français ont pu découvrir le 30 novembre 2017, « Mazinger Z – Infinity » de Junji Shimizu, en présence de l’auteur original Gô Nagai en personne, pour le plus grand plaisir des anciens et agréable découverte pour les plus jeunes.
Qu’est ce que Mazinger Z? A l’origine, Mazinger Z débarque au Japon en 1972. Il sera alors la première série d’une trilogie qui se terminera par Grendizer, connu en France sous le nom Goldorak. Il serait alors regrettable de se cantonner à Goldorak lorsque celui-ci est le petit dernier d’une œuvre majeure ayant marqué le Japon. Comme on peut se le douter, Mazinger Z fût adapté en animé et ce film, fruit de 10 ans de travail, est une nouvelle interprétation de ce robot emblématique.
Qu’est ce que Mazinger Z – Infinity? C’est de l’ancien avec du neuf. En effet, on retrouve Kôji Kabuto mais sous la casquette de scientifique au Centre de recherche sur l’énergie photonique dont la directrice n’est autre que Sayaka Yumi. L’énergie photonique étant la seule ressource humaine, le Centre travaille chaque jour pour son développement avec les technologies les plus modernes qui soient. Au mont Fuji, un mastodonte de robot nommé Infinity, sera mis à l’étude du centre. A l’intérieur de celui-ci, Kôji fera la grande découverte de Lisa, un module de contrôle humanoïde.
Mais cela n’est rien face à l’apparition de Dr Hell, que l’on croyait mort dix ans plus tôt. L’apparition de l’Infinity et la résurrection de Dr Hell n’est pas anodine… Dr Hell convoite l’énergie photonique pour répondre à ces questionnements : « La Terre mérite-t-elle d’être remplacé par un autre univers? ». A la manière du passé, un second affrontement s’opérera entre Koji et Dr Hell. Le monde est à nouveau sujet au péril, Kôji pourra-t-il une fois de plus sauver l’humanité?
Aux premières minutes, pas d’entrée en matière! On entre directement dans le vif avec un combat opposant Tetsuya Tsurugi, aux commandes du Great Mazinger, face au sbire de Dr Hell, Ashura. La dynamique du film est plutôt bien maîtrisé, le spectateur n’a pas de moment de répit autant sur l’action que sur la psychologie des personnages face à cet enjeu de poids.
Confronté à une situation des plus critique, une touche d’humour est présente notamment avec le Boss, les professeurs Sewasshi et Nossori ou encore les Mazin Girls avec leur attaque « Boobs missiles » bien délirant. On peut en revanche mettre une petit bémol sur la 3D qui parfois rends les scènes un peu plus lourdes qu’elles ne devraient être. A juger selon l’appréciation de chacun. Quant aux designs des méchamonstres, on ne peut qu’applaudir la créativité de l’équipe en terme de diversité et de fonctionnalité de ces ennemis.
En bref, avec un regard neuf, Mazinger Z – Infinity est totalement accessible aux enfants de la génération club Dorothée. Quand aux grands enfants, retrouver leurs personnages qui ont grandi comme eux est tout aussi dépaysant. On vous encourage donc à foncer dans les salles à partir du 22 novembre!