Dans le rayon des gros jeux 2019, le dernier-né du studio Ryû ga Gotoku aka Judgement en fait partie et il a fait saliver bon nombre d’entre nous. Désormais disponible, le titre édité par Sega est enfin là. C’est donc le moment de voir ce qu’il vaut.
Kamurocho in da life !
L’aventure conté dans Judgement nous narre les pérégrinations de Takayuki Yagami, membre du barreau de Tokyo et connu pour avoir réussi à acquitter son client Shinpei Okubo, ce dernier à peine sortie est d’ores et déjà accusé du meurtre de sa petite-amie. S’en est trop pour Yagami, celui-ci décide de quitter la société Genda pour laquelle il officie dont d’ailleurs le gestionnaire est l’un de ses mentors.
Dès lors, notre héros décide d’embrasser la vie de détective privé. Ce dernier est accompagné d’un ex-yakuza pour l’aider dans ses besognes : Masaharu Kaito. Ce dernier est l’aniki de Yagami (mentor / frère). C’est sans le sous que notre héros accepte des contrats pour subvenir à ses besoins.
Ces missions vont l’amener à arpenter les quartiers chauds de Kamurocho. Ces pérégrinations vont l’amener à enquêter sur une petite enquête qui va devenir d’ampleur nationale sous fond conspirationniste.
Ce qui est amusant c’est que Judgement a des racines, des bases ancrées dans le Yakuza Universe. On y retrouve le clan Tojo bien connu des fans de la série Yakuza. On se sent comme à la maison finalement. Même si le titre tend vers le polard, cela ne reste jamais loin des bases d’un Yakuza.
Judgement met en scène de la conspiration mais aussi du meurtre en passant par de la politique et les laboratoires pharmaceutiques. L’histoire nous tient en haleine durant une vingtaine d’heure sur plus d’une bonne dizaines de chapitres.
L’histoire bien menée est assistée par le Dragon Engine, le moteur des Yakuzas et franchement, c’est très beau et les visages sont réalistes. Ca reste dans la veine de la licence dont elle s’inspire.
Concernant les voix et textes, vous avez le choix entre les voix nippones et anglaises. Autant vous dire que le choix premier fut le japonais, pour s’imprégner au mieux de l’ambiance. Concernant les textes, ils sont enfin localisés en français. C’est un grand pas en avant. Autant vous dire que cela simplifie grandement la vie pour suivre les pérégrinations de Yagami. Contrairement à Yakuza où l’anglais employé comportait beaucoup d’argots. Donc pas très simple de tout suivre.
Quant au gameplay…
Judgement a un gameplay similaire là aussi à ce que l’on peut retrouver sur la série Yakuza. La gestion du personnage et de la caméra ne perdront pas les habitués.
Le système de combat comporte deux styles. Celui de la Grue (bleu) très utile face à des groupes d’adversaires. L’autre style est le Tigre (rouge). Lui sera davantage utilisé face à des boss.
On prend rapidement la main sur le système de combat et il y a seulement à appuyer sur la flèche du bas pour changer de style. Cependant, durant les combats, comme dans Yakuza, la caméra à un peu de mal, même s’il est toujours possible de locker ; difficile d’enchainer les combos en maintenant R1.
Le système est bon et précis. Vous pouvez bien évidemment vous aider de votre environnement pour envoyer votre ennemi ad patres. Les combats de boss quant à eux, il n’y a rien à redire. Il faut comme à l’accoutumé prendre des items de santé avec vous pour ne pas finir au sol, sachant que vous pouvez finir mortellement blessé. Et si vous ne prenez pas de trousse de soin ou allez voir le médecin, vous ne pourrez jamais recouvrer la totalité de votre santé.
Outre le système de combat, il y a le système de course poursuite où il vous faut courir après une personne pour soit déclencher une cinématique, soit attraper ledit personnage. Ces courses-poursuites faites de QTA, font écho à celles que l’on pouvait déjà expérimenter dans Shenmue. Est-ce une mécanique de jeu faisant un clin d’œil Yu Suzuki ? Possiblement.
D’ailleurs en parlant de Shenmue, vous pourrez toujours retrouver le Club Sega avec les différents jeux d’arcade à jouer. Entre jeux d’horreur, Virtua Fighter, Space Harrier ou même un jeu de fléchette.
Une fois ces distractions passées, on a notre système d’enquête qui est subdivisée. Dans le sens où il y a des interrogatoires à effectuer. Des phrases à choisir lorsque vous parler, mais il n’y aucune incidence sur l’histoire. Cela vous permettra seulement de remporter des points d’expériences.
Ces points d’expériences vous pouvez les écouler dans plusieurs aspects dont le combat ou encore votre « aventure » dans le sens où ça vous aidera pour mieux crocheter ou encore récupérer de la vie en écoutant de la musique. Bref, il vous faut écouler ces fameux points.
Nombreux sont les points que vous pouvez acquérir durant votre aventure. De plus, d’autres mécaniques de jeux sont présentes comme la recherche d’indices où le jeu passe en vue à la première personne et il vous faudra déceler les indices dont vous avez besoin pour continuer votre enquête.
De plus, vous aurez parfois, avoir besoin de rechercher des personnes par le même procédé. Un drone est également de la partie pour faire des recherches d’indices ou d’individus.
En bref, le gameplay est très solide est on passe de nombreuses heures totalement subjugué par le jeu. Judgement est vraiment bon et voire même excellent.
Conclusion :
Judgement narre une histoire des plus intéressantes. Un vrai polar mêlant mafia, meurtre, complot et gouvernement. Un cocktail détonnant et véritablement solide. Le gameplay est bon que ce soit le système de combat, les interrogatoires ou la recherche. Judgement est excellent et ne pas le prendre serait une erreur, surtout si vous êtes un fan de la série Yakuza.