Dans le jeu vidéo, certaines créations proviennent d’un univers unique imaginé par les développeurs, d’autres sont tirés d’œuvres annexes et leur adaptation est différente à réaliser, c’est le cas de Steins Gate Elite.
Aujourd’hui on va parler d’un jeu qui était pas mal attendu, et pas uniquement par les fans de jeu vidéo, mais aussi par ceux du manga, de la japanimation, et de l’univers Otaku dans sa globalité. Steins Gate vient d’arriver sur console au travers de son nouveau titre Steins Gate Elite, un manga qui a son importance et qui a une notoriété conséquente sur le territoire nippon mais aussi bien au-delà puisqu’il est bien connu des fans de mangas de l’hexagone. Mais si tu viens d’arriver et que tu te demandes si le jeu vidéo respecte l’histoire ou a pris des libertés artistiques pour créer une version à sa sauf, sache que je compte bien te résumer le synopsis auquel on a eu le droit. Donc, le jeu a décidé de prendre le parti de raconter l’histoire de Rintaro Okabe, un inventeur légèrement timbré sur les bords qui est parvenu par le plus grand des hasard à créer une machine à voyager dans le temps, mais bien entendu, rien ne va se passer comme prévu. Paradoxe temporel oblige, l’histoire de sa vie va prendre un virage à 90 degrés, et il était évident que des malfaiteurs ayant pris connaissance de sa génial invention commencent à s’intéresser à lui.
Malgré ce changement de destiné, Rintaro Okabe garde en mémoire toutes les connaissances qu’il avait emmagasiné jusque là, que ce soit dans sa temporalité ou dans celle des autres timelines, bien qu’il soit perdu et déboussolé dans la nouvelle temporalité dans laquelle il vient d’arriver, pas facile à suivre tout ça. Suite à toute cette agitation des événements intrigants vont voir le jour, l’apparition du voyageur du temps John Titor notamment, dont le background suscitera beaucoup de mystères et d’engouement. Maintenant que l’histoire est racontée, quelle est notre mission de ce nouveau monde ? Et ben c’est assez simple, il faut réparer les boulettes qu’à créer Rintaro lors de ses expériences afin d’éviter des catastrophes aux conséquences effroyables, le tout sera à réaliser en prenant partie pour tel ou tel options avec un paquet d’options mises à dispositions par le jeu. On se retrouve donc avec un gameplay extrêmement simplifié accompagné d’explications et d’éléments de narration eux-aussi simplifiés au maximum du possible, le rendu est ultra-accessible et ne correspond pas seulement à une clientèle de joueurs de niche.
Pour ce qui est de l’histoire, ceux qui ont lu l’oeuvre originale l’auront compris en lisant mon speech, on se retrouve avec quelque chose de globalement représentatif de l’oeuvre de base, un bon point lorsque l’on connaît la qualité d’écriture de l’oeuvre. En terme de graphismes, il s’agit là du point fort de cette opus, il se marie parfaitement avec le genre du jeu. Avec un gameplay facilité au maximum du possible, il fallait impérativement que les graphismes soient un cran au dessus pour permettre au jeu d’exploiter ses qualités au mieux, chose que les développeurs ont réussi avec brio. Le jeu est animé avec des scène de l’animé, ce qui le rend bien plus fluide et vivant que les autres jeux de sa catégories, en faisant même peut-être une référence du genre.
Au final que peut-on penser de cet opus ? Il s’agit d’un jeu parfaitement aboutit, tant sur l’animation que sur le scénario ou le gameplay, sans aucun doute un must-have pour les amateurs de ce genre de jeu vidéo.