A plusieurs occasions, Japan Expo a eu le privilège de recevoir Yoshiki, leader et batteur emblématique du groupe X Japan. Cette fois ci, pour la promotion du documentaire We Are X, la Japan Expo propose en exclusivité l’intégralité du film, contant la grande histoire du groupe visual kei.
We are X, réalisé par Steven Kijak, notamment connu pour le documentaire sur les Rolling Stones, retrace l’aventure de ces artistes, véritables fondateurs du genre visual kei. De leur création à la perte du regretté Hide ou de l’évolution musicale de Yoshiki en solo, le groupe nous offre une part de leur vie avec des témoignages de nombreux guests.
Qui dit documentaire de groupe dit musique. Un album d’anciens morceaux d’X Japan est joint au film depuis leur début à leur concert au Madison Square Garden de New York. Egalement, il semblerait qu’un prochain album serait en cours de production pour le plus grand plaisir des fans.
D’où viennent ces influences hard rock et rock symphonique dans vos musiques ?
C’est en partie grâce à la musique classique qui est en moi depuis très jeune, à peu près 9 ans. Je me suis inspiré en écoutant les artistes de musique classique puis en écoutant également d’autres types de musiques comme les Sex Pistols et les Beatles qui m’ont aidé un peu à me séparer du monde classique et me diriger vers des musiques plutôt à influence rock. Le mélange des deux est un peu la clé de ma propre inspiration musicale. Grandir en écoutant tout cela.
Quelles musiques japonaises écoutez-vous ?
Plutôt de la musique très funk.
Ce n’est pas la première fois que vous êtes à la Japan Expo, pouvez-vous nous dire pourquoi vous êtes tant attaché à ce festival et à la France ?
En vérité je pense qu’il suffit d’aller n’importe où dans le monde pour avoir de l’inspiration. Ce que j’ai pu apprendre en performant à Los Angeles et New York, c’est que beaucoup apprécient notre musique et par la suite, je me suis aperçu que j’ai de nombreux amis en Europe qui eux, apprécient aussi notre musique ! Puis ces mêmes amis, qui sont à la Japan Expo, m’ont donné le courage d’être là. Merci à vous tous. C’est en grande partie grâce à cela que je ne cesse de revenir en France.
Comment vous sentiez vous en faisant ce documentaire, face à votre groupe et aux évènements passés ?
Ah beaucoup de folles histoires… Ce n’était pas facile d’ouvrir la porte du passé mais parler de ce passé a été un réel moment formateur. J’ai dû l’affronter une nouvelle fois. J’évitais souvent de parler du passé mais j’ai compris que si nous devons affronter le futur, nous sommes obligé d’affronter le passé avant, afin d’avancer. C’était dur pour tout le monde. Et puis parfois on peut convertir la peine en une forme d’art.
Cela fait 5 ans que vous avez collaboré avec Gackt, est-ce que cela se reproduira ?
Intéressante question… (rires). Je lui ai parlé il y peu, mais vous savez il est très occupé et moi de même. Nous sommes des gens plutôt occupés (rires). Mais ce que je peux vous dire c’est qu’on essaiera et on verra bien.
Vous avez connu beaucoup de problèmes de santé ces derniers temps qui ont affectés vos différentes performances. Est-ce que cela a été un dilemme pour vous de performer en sachant que vous n’étiez pas à 100 % ?
Oui en effet j’avais plusieurs opérations à faire sur plusieurs semaines. Il me faudra encore six bons mois pour récupérer mes forces. On verra bien, rien ne peut m’arrêter.
Vous êtes un des groupes les plus connus au Japon. Comment avez-vous accédé à ce succès ?
Etre un musicien, un artiste, c’est créer le meilleur art unique possible. On n’a pas de pause. Je pense que le principal est de travailler dur et puis il nous reste encore du chemin à faire (rires).
Malgré votre grande carrière, avez-vous toujours un rêve à réaliser ?
Ah oui carrément ! Je veux dire, je veux créer beaucoup de nouveaux sons, faire des concerts partout dans le monde. On a encore beaucoup de choses à réaliser.
Dans le futur, vous voyez vous en carrière solo ou en groupe ?
J’ai toujours adoré les groupes, c’est comme créer une famille donc j’espère sincèrement garder mon groupe. Mais peut-être que pour le côté musique classique, ce serait plus en solo (rires).
Vous êtes toujours en collaboration avec Sanrio avec lesquels vous avez créé la mascotte Yoshikitty. Le public français aura-t-il la chance d’accéder à ces goodies ?
Ah si bien sûr. Peut-être même l’année prochaine. Ce serait cool ! Je veux que les Yoshikitty se vendent partout au Japon donc pourquoi pas à l’étranger !
Retrouvez le documentaire We Are X dans les salles le 6 décembre.