- Auteur : Ohkubo Kei
- Genre : Historique, Tranche de vie
- Editeur : Komikku
Synopsis: L’histoire se déroule dans la ville de Florence, en Italie, au cours du 16ème siècle. L’art de la Renaissance est alors en plein essor, les artistes pullulent mais diffèrent chacun les uns des autres dans leur manière de faire. C’est ainsi que l’on va suivre le quotidien d’Arte, une apprentie dans le domaine de l’art qui va connaître les enseignements de Léo, son maître.
Une petite touche de douceur en cette saison, avec le retour d’Arte qui revient avec un cinquième volume chez Komikku. Nous avions laissé notre jeune aristocrate en terre inconnue, avec la mission de devenir une enseignante de qualité dans l’apprentissage des bonnes manières en haute société. Un apprentissage qui va s’avérer compliquer, Arte va devoir enseigner son savoir à la nièce de Youri, une jeune enfant capricieuse, au tempérament bien trempé, et qui se révèle être un véritable coffre-fort émotif. Ne laissant rien transparaître sur son visage, et laissant Arte dans le flou le plus total pour parvenir à mener sa mission à bien, notre jeune artiste va devoir redoubler d’astuce pour en apprendre plus sur cet enfant.
Vous l’aurez compris, le côté artistique auquel on était habitué a été légèrement mis de côté dans ce nouveau volume. Le travail au dessin de l’auteur reste très beau, mais c’est sur l’aspect social des personnages que l’histoire va avancer, laissant par moment place à un instant de culture culinaire de la haute bourgeoisie. On apprend que le miel est un sucre pour la plus petite des classes sociales, tandis que le sucre est destiné aux nobles, certains considérant même les caries comme un signe de bonne santé financière. En somme, il s’agit là d’un nouveau tome d’Arte bien différent des précédents, un tome que l’on peut considéré comme une pause artistique et plus porté sur un aspect social, en espérant en avoir plein les yeux à nouveau dans le 6ème volume qui sortira prochainement.