- Auteur : MINAMI Kanan
- Genre : Romance
- Éditeur : Panini
Synopsis : Trouver l’amour pour la première fois ? Pas si facile lorsqu’on qu’on a suivi toute sa scolarité dans des classes non mixtes… Yuka a 16 ans et n’a jamais eu de petit copain, mais elle a un plan diabolique pour que cela change : à son entrée au lycée, elle s’arrange pour intégrer LE groupe de filles cools de sa classe pour être invitée à un rancard commun. Malheureusement pour Yuka, le jour tant espéré arrive, mais rien ne se passe comme elle l’espérait. Il n’est pas toujours bon d’avoir recours à la ruse pour parvenir à ses fins …
Avec « Awa Koi » de Minami Kanan, on est dans du pur classique shôjo manga. Malheureusement la qualité n’est pas au rendez-vous. Vraiment trop traditionaliste à notre goût. Sans fond sans but. Ou bien peut-être perpétuer la tradition de préceptes type shôjo qui ne pousse pas à la réflexion ni même à la récréation car vu et déjà revu. Yuka entre au lycée et déplore le fait de n’avoir jamais eu de petit copain.
En commençant sa nouvelle vie de lycéenne, elle décide alors de faire en sorte d’en avoir un : n’importe lequel ! Pour cela, elle a un plan infaillible (c’est ce qu’elle croit) : intégrer le groupe des filles les plus populaires pour avoir l’occasion d’approcher un garçon. On ne peut pas lui en vouloir, elle étudie dans un lycée pour fille. Mais tout de même, tout cela pour sortir avec un garçon, c’est un peu exagéré. Et elle l’apprendra à ses dépens, non seulement sur le point sentimental mais aussi amicale.
En effet, lors d’un rencard commun avec ses amies et des potentiels petits amis, elle rencontrera Kentarô, le mec pas enjoué d’être présent. Elle qui s’imaginait rencontrer l’homme qui la fera vibrer, c’est un flop. De plus, la bande de Ririko vont la laisser tomber. Son attitude faussement enjouée dans la bande ne leur plait et décide de mettre fin à leur relation.
C’est donc un total échec pour elle mais va tenter de remonter la pente en n’étant d’abord honnête avec elle-même puis avec les autres qui l’entourent. Elle va par hasard faire partie du conseil des élèves et s’investir un temps soit peu dans quelque de concret. C’est donc un des stéréotypes des shôjo, où l’on suit les aventures d’une jeune fille trop naïve qui convoite le rêve ultime avoir un copain (les filles ne peuvent-elles pas avoir d’autres rêves que cela ?).
Concernant le futur copain de Yuka, Kentarô, c’est un personnage assez énigmatique. Il est tantôt proche d’elle tantôt froid/ Allez savoir. Mais les deux compères vont apprendre à se comprendre et à entretenir de bonnes relations humaines. Ce n’est pas le manga du siècle, mais les puristes apprécieront, étant donné la popularité de l’auteur.