- Auteur : GYUH Jasmine
- Genre : Seinen/Comédie
- Éditeur : Akata
Synopsis : Pour les punir d’une faute, un chef yakuza décide de forcer trois de ses hommes à devenir un groupe d’idols. Kentarô, Ryô et Kazu vont alors devenir Chika, Maru et Airi, les Gokudolls ! Et même s’ils ressemblent dorénavant à des jeunes filles en fleurs, leurs âmes seront toujours celles de yakuzas, les hommes parmi les hommes, voués au gokudô ! Ou peut-être !?!… Faites du bruit pour les Gokudolls, le plus viril des groupes d’idols !
L’industrie des idols est florissante. De quoi intéresser le monde des yakuzas. Ayant fait une faute grave dont nous ignorons la cause, deux choix s’offrent à eux : donner leurs organes, ou un aller-direct en Thaïlande, dire bonjour à la chirurgie. Entre choisir entre la mort et la vie sous les traits d’un jeune fille, le choix est vite fait et le clan Inugane se dote d’un groupe d’idols qui n’arrivent pas à décoller.
Après un entrainement drastique voir ascétique pour être une femme mais également idols, nos jeunes yakuzas vont entrer sur la scène à l’aide d’un spécialiste, Monsieur Kinoshita, ayant propulser les plus grandes du milieu. La rigueur dans le métier est telle que la rigueur dans le monde du gokudo. Le boss devenu manager tient à ce que ces fleurs délicates s’abstiennent d’avoir des positions plus que masculine. Forcément pour le lecteur, le contraste est tordant de rire et le fan service présent à chaque moment où le naturel revient au galop : ils resteront fièrement des yakuzas !
Le concept du manga est intéressant et sort complétement de l’ordinaire. Le thème de double personnalité souvent utilisé à l’excès et le combo yakuza/jeunes filles est si peu probable que ça ne peut que susciter de l’intérêt. Chaque élément du champs « idol » est assimilé au monde des yakuzas.
Un trouble de personnalité naît pour certains, d’autres leur identité de yakuzas est telle qu’elle. Les personnalités se confondent et le souci du genre, de l’identité et de l’apparence ne se pose plus. Peut-on remettre en cause ce que nous étions ? Où sommes-nous sujet à des transformations avec le temps ? Les expressions faciales de ces « jeunes filles » transparaissent leurs traits d’origine, tantôt dure et effrayante tantôt fine et réaliste. De temps à autre, des moments gekiga sont présent pour renforcer l’absurde. Un divertissement au top.