- Auteur : Kotegawa Yua & Kaneshiro Kazuki
- Genre : Policier, Suspense
- Editeur : Komikku
Synopsis: Alors qu’Haruna est une simple étudiante encore en période d’entraînement avec la police japonaise, elle ne se doute pas un instant de ce qui l’attend lorsqu’elle est assignée à un officier. L’officier Ishikawa qui a la particularité de vivre avec une balle au fond de son crâne. Pas de quoi frimer devant ses coéquipiers, bien que ça lui ait conféré la particularité de pouvoir communiquer avec les esprits des victimes. L’idéal pour faire avancer ses enquêtes.
Dans ce quatrième tome de Border, on avance progressivement vers la découverte d’une nouvelle facette de la personnalité de l’officier Ishikawa. Lentement mais surement, il prend conscience qu’il se rapproche chaque jour un peu plus de la fin de sa vie. Une opération de la balle logée dans sa tête provoquerait sa mort, et s’il la conserve, son cerveau souffrira d’une intoxication au plomb, Ishikawa est condamné. Sentant que son heure approche, il enchaîne les enquêtes de manière rapide et précipitée ce qui a pour conséquence d’irriter considérablement ses supérieurs. L’enchaînement rapide des événements joue aussi sur la personnalité d’Ishikawa qui prend conscience de plusieurs choses.
Tout d’abord, sa vision de la justice a pris une claque assez importante puisqu’il l’a totalement remise en cause. Tout n’est plus tout blanc, ni tout noir, il distingue désormais des nuances qui l’empêche d’avoir un jugement obtus et écarté de doutes. Les victimes ne sont plus vraiment innocentes à ses yeux, et les coupables ne sont plus entièrement fautifs désormais, il prend de l’expérience et cela se remarque notamment dans ses prises de décisions. Dans le dessin, on reste dans quelque chose de très propre qui colle parfaitement à l’identité de l’oeuvre. Un bon style à la plume qui vient ajouter du poids à l’ambiance investigation qui se dégage du manga.
Enfin, pour conclure cette lecture, beaucoup de débats sur le don d’organes et sur l’importance de remplir sa carte de donneur sont présents dans l’oeuvre. Cela offre un complément d’informations, ainsi qu’un peu de sensibilisation à cette cause importante et loin d’être anodine.