- Auteur : SORANO Kaili
- Genre : Fantastique, Thriller
- Editeur : Doki Doki
Synospis : À la recherche d’un ami disparu depuis des semaines, Luca est bien loin d’imaginer ce qui l’attend dans les bas-quartiers de la mégalopole. Sa meilleure piste l’amène la nuit devant un cabaret, où il est roué de coups. Grâce à l’aide de la belle Yue et de l’intrigant Long Chen, deux artistes marginaux, Luca retrouve la trace de son ami, prostré dans un appartement… ivre de rage et couvert d’écailles de lézard. Ses jours sont comptés : il est une des nombreuses victimes de la maladie de la chimère… Un mal que connaît bien Long Chen, qui cache en lui un terrible secret. Ensemble, ils décident de braver les dangers de la nuit pour retrouver l’origine du mal et l’éradiquer…
Très peu connue par chez nous, malgré une première série éditée par Kabuto puis rééditée par Soleil, Sorano Kaili est une auteure qui se fait discrète dans nos contrées. Elle revient cependant avec un nouveau titre, Chimères. L’histoire nous entraîne dans les quartiers malfamés de la mégapole où la pauvreté et le crime règnent en maître. On y fait la rencontre de Luca et Will, deux amis qui n’ont qu’une seule idée en tête : voir la légendaire Yue Hong en spectacle. Malheureusement, cela ne se passera comme prévu quand Will disparaît subitement du jour au lendemain, sans laisser aucune trace. Grâce à Yue et Takaomi, deux mystérieux personnages, il parvint à retrouver la piste de son ami mais l’état dans lequel il le retrouve ne laisse rien présager de bon.
L’univers de l’oeuvre est des plus classiques, à savoir distinguer la ville en plusieurs sections à savoir les quartiers riches et ceux des plus démunis. Le fait de rajouter un virus n’amplifie que ce côté vu et revu comme dans Gangsta par exemple, avec les indexés. Est-ce que le manga perd de sa qualité ? Pas vraiment, il reste toutefois potable et ce grâce à son personnage principal, à savoir Takaomi. En effet, il dégage un charisme incroyable et son côté mystérieux donne envie d’en savoir plus à propos, puisqu’il semble cacher un lourd secret. De l’autre côté, Yue est tout aussi sympathique mais s’efface quelque peu derrière le personnage de Takaomi.
Quant aux graphismes, on regrettera qu’ils soient quelque peu inégaux à bien des points. Autant les illustrations sont très jolies, notamment grâce aux traits très fins à la manière de Toboso Yana dans Black Butler. Cependant, une fois qu’on passe aux planches en noir et blanc, quelque chose dérange. Parfois les proportions ne sont pas respectés ce qui cause un malaise.
En somme, Chimères est un bon divertissement mais ne révolutionne pas non plus. Vous pouvez vous lancer dedans mais ça reste très bateau et comme dit précédemment, seul Takaomi est vraiment intéressant. Plutôt compliqué pour une oeuvre de reposer sur un seul personnage.