- Auteurs : Kitakawa Touta (art), Yamaguchi Mikoto (story)
- Genre : Gore, Trash
- Editeur : Delcourt x Tonkam
Synopsis : Suite aux actes de Mai Mashiro, Sanagi Ôshima, la manager du club d’études cinématographiques du lycée Gyôtoku, chute du toit du bâtiment. Vivre en temps réel la mort de la lle qu’il aime provoque en Tomohiro Machiya une colère incontrôlable, qui pousse le jeune homme à se venger en frappant à mort Mashiro à coups de batte de baseball. En plus de l’incroyable issue que va connaître le centre d’études, ce deuxième tome voit également l’arrivée d’une nouvelle cible pour les participants à Dead Tube : une femme professeur !
Alors que le jeu Deadtube se poursuit au sein du club de cinéma, le pire scénario que Machiya pouvait s’imaginer est arrivé : Sanagi est tombé du toit avant que le jeune homme ne puisse la rattraper. Mais il ne faut pas oublier que nous sommes en plein dans un concept extrêmement malsain et le vice est poussé à son apogée lorsque l’on apprend finalement la vérité autour de club qui se voulait très accueillant et chaleureux. Les masques tombent alors et Machiya tombe de bien haut en découvrant la supercherie et la dureté du jeu.
Ce deuxième tome s’axe principalement sur la nouvelle cible mise en place par la plateforme de vidéo à savoir la nouvelle professeure de notre héros. Attristé par le sort qui l’attend, Machiya décide d’empêcher cela mais ce n’est pas sans compter sur l’intervention de Mashiro qui le fera comprendre les règles du jeu et de l’immense plaisir que l’on peut ressentir en y prenant part. Conscient de son penchant pour l’horreur et sa perversion, Machiya se remet alors en question, réalisant petit à petit que ses talents de cameraman peuvent enfin être exploités à son maximum.
Comme dit précédemment, on apprend les règles qui régissent le fameux site et tout comme le reste de l’œuvre, l’exagération est poussée à son maximum. En effet, une vue génère 100.000 yens ce qui explique la motivation des participants. Cela ne s’arrête pas là car le dernier du classement devra rembourser financièrement et juridiquement les actions du premier. Emprisonnés dans un cercle vicieux, les vidéastes n’ont donc plus d’autres choix que de fournir des vidéos plus crades les uns que les autres.
C’est ainsi que la grosse partie de ce tome se concentre sur ses règles et les auteurs nous les démontre donc avec le bizutage de la nouvelle enseignante. Allant crescendo, les vidéos progresseront dans le malsain jusqu’à atteindre l’inimaginable en fin de volume. Cette tension, qui augmente de plus en plus à l’approche de la fin du volume, est bien construite, s’étalant sur les 3/4 du tome jusqu’à finir sur un cliffhanger très dérangeant.
Deadtube poursuit donc son massacre et son humiliation sanguinaire dans un deuxième volume qui se veut encore plus dérangeant que le précédent. On ne cesse de s’enfoncer dans le vice, frôlant plusieurs fois l’insoutenable donc âmes sensibles, s’abstenir !