- Auteurs : Fumitaka Senga/Tellmin’
- Genre : Shônen
- Éditeur : Pika
Synopsis: Un héros n’est rien sans ses compagnons d’armes… « Combattant », « mage onirique », « cuisinier », « pilote », « alchimiste »… Dans cet univers, les classes sont déterminées dès la naissance. Celle des « exterminateurs » comporte les plus puissants et les pires héros. L’heure est venue pour ces exterminateurs de partir en expédition afin de rassembler des « compagnons » qui leur permettront d’abattre le XXIII° roi du Mal… Parmi eux, Tolza, jeune héros désabusé, mène sa quête tout en dissimulant le sombre secret de son pouvoir…
Le cinquième et dernier tome de cette série vient d’être publié, et c’est toute l’aventure Distopiary qui vient de se terminer. Un dernier tome qui dévoile une sombre conspiration de l’Observatoire pour dénicher la coéquipière d’un examinateur qui aurait maquillé sa mort. En deux temps trois mouvements, la jeune Coco sort de sa torpeur et se retrouve mis sur le devant de la scène, en profitant pour nous expliquer les raisons qui l’ont poussé à monter de toute pièce sa mort factice.
L’ex coéquipière d’Azoth partait d’un bon sentiment, celui de permettre à son exterminateur d’avoir les meilleurs matériaux à disposition pour devenir le nouveau pourfendeur du mal. Un stratagème qui n’aura pas fonctionné comme prévu, surtout lorsque Azoth distingue un élément du mal prêt à détruire une population, et qu’il décide de partir à l’affrontement tout en sachant que ce serait probablement le dernier qu’il aurait à disputer. L’exterminateur à la fiole étant mort sous les honneurs, la nouvelle observatrice qui l’accompagnait monte en grade et se retrouve en charge de trouver l’exterminateur et l’observatrice qui vaincront la future réincarnation du roi du mal. Un cercle répétitif dans lequel le bien l’emporte toujours sur le mal, mais surtout dans lequel le bien ne peut exister sans la présence du mal. Distopiary se conclut sur une note plutôt terne, la fin n’est pas triste mais loin d’être joyeuse, laissant transparaître une neutralité à l’image du travail des observateurs, et prouvant que l’auteur a représenté du mieux possible l’émotion prédominante de son manga.