- Auteur : NODA Satoru
- Genre : Seinen, Historique
- Editeur : Ki-oon
Synopsis : Sugimoto, parti seul de son côté, tombe dans un guet-apens. Capturé par les soldats de la 7e division, il est désormais à la merci du lieutenant Tsurumi, qui lui propose de s’associer à lui pour mettre la main sur l’or des Aïnous… et prendre le contrôle d’Hokkaido ! Mais pendant ce temps, Ashirpa ne reste pas inactive : grâce au flair de Retar et à une chaussette oubliée d’une propreté douteuse, elle retrouve la trace de Yoshitake Shiraishi, alias le roi de l’évasion. Les deux alliés d’un jour décident alors de faire équipe pour libérer Sugimoto…
Tandis qu’il faisait cavalier seul, Sugimoto se fait capturer par la septième division et se voit être torturer par le lieutenant Tsurumi qui est sans pitié. De son coté, Ashirpa ne compte pas laisser son partenaire se faire maltraiter de la sorte et va faire tout ce qui est en pouvoir pour le sortir de là, malgré la menace que représente cette escouade. Ainsi, avec l’aide de Retar, son loup et Shiraisi, la jeune fille va échafauder un plan afin de sortir son ami du pétrin dans lequel il s’est fourré.
L’introduction de deux personnages clés est l’un des points forts de ce troisième volume. En effet, on fait, dans un premier temps la connaissance de Hijikata Toshizo, vice-commandant du Shinsengumi, un groupe de samouraï de la fin de l’ère Edo et du début de l’ère Meiji ainsi qu’un chasseur dont le seul objectif est de chasser Retar, le dernier loup de la région. Ce volume nous apporte également encore beaucoup d’informations quant à la manière de vivre des aïnous tout comme les deux précédents mais aussi sur les Matagi, des chasseurs de la région du Tohoku. On en apprend plus sur Sugimoto, grâce à un flashback qui s’intéresse notamment à l’aspect « immortel » du personnage.
L’humour est toujours aussi plaisante et s’équilibre bien avec l’intrigue principal ainsi qu’avec le sombre passé des personnages. Les dessins sont plaisants à regarder, comme à l’habitude de l’auteur. Il nous propose de plus en plus des doubles pages somptueuses, les expressions, animaux, paysages ou encore scènes d’action sont d’une finesse particulière et le coup de plume de Noda ne cesse de devenir plus puissant au fur et à mesure que l’histoire avance. A noter qu’il y a un bon rythme dans l’avancement de l’intrigue malgré quelques répétitions.