- Auteur : Kôji Matsumoto
- Genre : Seinen/Horreur
- Éditeur : Soleil
La fin d’Higanjima que l’on attendait tant (au prix de longues années) est enfin sortie. Mais quelle fin! Non pas qu’elle soit satisfaisante ni décevante, elle laisse le lecteur dans un tourbillon de frustration. Le petit Akira tout maigrichon du premier tome n’est plus, mais sa ténacité au bout de 33 volumes s’est essouflé sans savoir s’il a réalisé son objectif… Ce que l’on peut comprendre.
Sa quête de reconnaissance envers son frère Atsushi a aussi disparu face à l’incommensurable puissance de Miyabi. Pourquoi ne meurs-t-il pas enfin!
Maintes et maintes fois il s’est relevé toujours aussi fort, invoquant des démons encore plus effrayant que les précédents. Les planches vont mettent toujours en effroi mais coté scénario, la fin n’est pas aboutie. Devons nous comprendre que l’île sera toujours abrité par les vampires? Akira et ses compagnons lutteront-il encore jusqu’à leur dernier souffle? Va savoir.
Il est pourtant dommage de s’arrêter là, car lorsque la série était toute jeune, l’originalité et la complexité des intrigues nous mettait en tenailles. Apres la lecture de ce tome, finir cette série tantôt passionnante, tantôt radotante, le lecteur est en plein flou.
Toutefois pour finir un minimum convenablement, des histoires bonus sur la vie d’Atsushi sont proposées. On le voit aussi chétif que son frère cadet au départ et on l’on peut voir sa transformation fulgurante. Ces informations non divulguées dans l’histoire principale, permet de faire des liens avec la visite de l’île d’Akira. Aussi, un one-shot est compris, qui a fait l’objet d’un prix et lui a permis d’entreprendre cette série horrifique. On reconnaît la patte de l’auteur notamment avec ses aplats noirs ou encore ses idées très saugrenues et malfaisantes.
Enfin, pour ceux qui n’ont pas encore lâché la série, vous n’avez rien à perdre à lire ce dernier tome pour enfin boucler la boucle.