- Auteur : Kôno Kôji & Nagasaki Takashi
- Genre : Policier, Suspense
- Editeur : Komikku
Synopsis: Au sein de la police japonaise, il est impossible de trouver quelqu’un de plus corruptible que l’inspecteur Kurokôchi. Entre pots-de-vin, blanchiment d’argent, yakuza et magouilles en tout genre, Kurokôchi semble tremper dans des affaires bien plus sales, et les choses se compliquent lorsqu’il se coltine Seike, le petit nouveau de la police.
Inspecteur Kurokôchi, sans aucun doute l’une de mes lectures préférés chez Komikku et ce 8ème tome ne vient que confirmer cela. Alors que les tomes précédents étaient un peu moins riches en découvertes que ce dont on avait été habitué, ce nouveau volume vient complètement relancer la donne dans l’intrigue ou l’on se trouve. Si l’affaire du Cerisier semblait définitivement se fermer, il semblerait que l’organisation aux 300 millions de Yens va à nouveau s’avérer utile dans l’enquête sur les Services de la Sécurité Public Japonaise. On apprend désormais que l’un des gros bonnets des hautes institutions policières pourrait s’avérer être un homme d’une dangerosité sans égale, un génie dans sa catégorie, un homme qui a gravit les échelons sans jamais trouver quelqu’un pour le remettre en doute.
Les affaires de meurtres se cumulent aussi, et l’inspecteur Kurokôchi va vite se retrouver derrière les barreaux, après un complot de son nouvel adjoint qui a l’air moins idiot qu’il ne le laissait paraître. Mais là encore, les ravisseurs de Kurokôchi vont vite se rendre compte que ce n’est pas du « petit lait qui sort de son nez » et qu’il ne sera pas facile de cuisiner ce dur à cuir. Pour ce qui est du dessin, on reste dans ce à quoi Koji Kono nous a habitué, c’est particulier mais ça colle tellement bien à l’ambiance du manga que l’on ne peut qu’accrocher à ce style. Inspecteur Kurokôchi prend un nouveau coup d’accélérateur dans ce dernier volume paru, ce n’est pas pour nous déplaire et au contraire, on attend avec impatience la suite des aventures de notre inspecteur préféré.