Jabberwocky 4 &5
- Auteur: Masato Hisa
- Editeur: Glénat
- Genre: Seinen
Synopsis: Une nouvelle mission attend le duo de choc du Château d’If !Cette fois-ci, le dinosaure Sabata et l’espionne Lily doivent protéger un savant d’un genre un peu particulier : un archéologue ! Heinrich Schliemann a en effet réalisé une découverte des plus surprenantes. Tellement surprenante d’ailleurs qu’elle suscite les convoitises de groupes mystérieux, bien décidés à se l’accaparer… ou à empêcher quiconque de la partager !
Première constatation graphiquement c’est fort, les dessins sont très encrés, le noir et blanc donne un effet visuel très marquant, c’est pas le genre de dessins qu’on voit tous les jours dans le manga et c’est cette particularité qui donne son charme au manga
et cela dès qu’on l’ouvre.
Pour ceux qui auraient rater le début, on va vous présenter assez rapidement le contexte dans un monde où les dinosaures ne sont pas éteints, mais ont muter pour devenir une sorte de race humanoïde reptilienne, une espionne anglaise du nom de Lily est envoyé en Russie afin de capturer le voleur d’un bijou royal seulement, elle va tomber nez à nez avec un dinosaure elle va donc commencer à travailler avec une organisation secrète en compagnie de Sabata un oviraptor.
Dès le départ il fallait être bien attaché pour encaisser tout ça d’un coup, entre autres toutes ces information et ce mélange des genres, ce qui peut être un bon comme mauvais si on arrive à rentrer dans univers ça devient la c’est prenant. l’univers est très riche, l’auteur reprend les mythes de l’humanité en y inclusant les dinosaures dedans renforçant le fait qu’ils ont toujours été la et que ce sont eux qui dirigent le monde des hommes. Le style graphique est plus proche du comics que du manga nottament celui de Sin City et c’est pas pour nous déplaire. les protagonistes sont classes et les phases de Gunshot encore plus. Bref si vous aimez la sci-fi et que vous pensez que les reptiliens dominent notre monde allez vous le procurer.
Moyasimon 5 & 6
- Glénat
Synopsis: Sawaki et ses acolytes sont arrivés en Bourgogne, où ils rencontrent Marie, dont la famille possède un domaine viticole. Ils y retrouvent Hasegawa et son fiancé Ryuta, qui joue les fins connaisseurs en vins, sans l’être… Autant dire un vrai chiffon rouge pour Marie, aussi râleuse qu’intransigeante ! Mais, pendant que Takahama et Misato aident Hasegawa à échapper au mariage qu’on veut lui imposer, les microbes du chai de Marie demandent à Sawaki de faire passer un message : ils ont trop froid ! Sawaki pourra-t-il venir en aide à cette famille désunie en évitant les terribles norovirus qui rôdent ?
Tout commence avec l’arrivée de notre héros, Tadayasu Soemon Sawaki, dans une école agricole. Une seule chose le différencie des autres étudiants : il est capable de voir les micro-organismes à l’œil nu, sous forme de petits personnages !! Pratique pour repérer un aliment contaminé par l’Escherichia coli et éviter une gastro-entérite ou contrôler le degré de fermentation d’un saké. Par contre, détecter des verrues au pied d’une belle femme ou se rendre compte que deux personnes ont partagé leurs flores cutanées peut parfois s’avérer gênant…
Grâce à Sawaki nous découvrirons la richesse du monde microbien et son rôle central, notamment dans notre alimentation. Des basiques yaourt et sauce soja aux fantastiques saké et vin en passant par les surréels surströmming et kiviak, nous saurons tout des aliments fermentés ! Premièrement avant même d’avoir ouvert le manga, je trouve le thème principal de l’oeuvre très intéressant, un étudiant agricole qui peut voir les micro-organismes maintenant …C’te programme.
Premièrement dès le début on est face a une lecture assez lourde si vous trouviez que les bulles de 
texte dans One Piece avaient tendance à être envahissantes vous n’êtes pas au bout de vos peines croyez moi, vous allez devoir faire face à un manga bien bavard rempli d’explications et de noms compliqués que vous allez devoir relire. La première partie est consacré au saké, ses méthodes de distillations et sa baisse de popularité. Le propos est certes intéressant, mais plutôt que d’expliquer ça de manière simple et brève il a fallu qu’on se tape des gros pavés de textes avec des mots scientifiques et des définitions autant vous dire que c’était pas une partie de plaisir, lire un manga est avant tout un divertissement si ce divertissement nous permet d’en apprendre un peu plus sur quelque chose pourquoi pas, mais la on à trouvé ça bien trop scolaire et redondant. Fort heureusement la seconde partie concernant le festival des moissons est bien plus plaisante, on y retrouve un peu d’humour et notre héros ses pouvoirs.
Dans le volume suivant, on s’envole pour notre douce France, pour commencer même constat, une longue introduction sur le vin, qui aurait pu ce faire brièvement histoire que l’on en comprenne seulement quelques principes et qu’on retourne à la trame principale et bien ça se fera longuement et en détail. Par contre, les dessins rien a dire le chara-design est sympathiques, les décors de la campagne française sont plutôt bien réussi j’avais l’impression de traverser un de ces villages français que l’on traverse quand on roule avec le genre de radins qui veut à tout prix esquiver les péages. Après on va pas cracher dans la soupe il y a quand même des éléments qu’on a aimé, les personnages sont drôles et bien développés même ci le personnage principal est un peu trop en retrait à mon goût, les doubles pages contenant les microbes sont aussi très plaisante à regarder. Je pense que pour apprécié cette oeuvre il faut être passionné un minimum par l’agriculture et la cuisine.
