- Auteur : Kanazawa Nobuaki (story), Yamada J-ta (art)
- Genre : Seinen
- Editeur :Ki-oon
Synopsis : Le bilan du jeu du Roi se fait extrêmement lourd : 8 survivants, et Natsuko toujours portée disparue… Afin d’éviter la mort, Michiko convainc le petit Kazuya de mettre fin à ses jours pour aller retrouver ses parents. Hélas, le répit est de courte durée, car une fois minuit passé, un nouvel ordre est punaisé sur le tableau d’affichage : Kazunari, Michiko et Shûhei doivent tuer chacun deux villageois, sous peine d’être écorchés vifs !
Une terrible chasse à l’homme s’engage alors. D’un côté, Shûhei et Michiko, déterminés à tout faire pour survivre, et de l’autre, leurs proies horrifiées. Kazunari, qui refuse de prendre part au massacre, ne peut qu’assister impuissant au meurtre de ses amis. Mais bientôt, il devra lui aussi choisir son camp…
Dernière ligne droite pour ce spin-off de la saga phrase de Kanazawa Nobuaki, King’s Game. Contrairement aux attentes que l’on avait après un premier les deux premiers opus qui étaient bon dans l’ensemble, ce troisième spin-off ne colle définitivement pas à ce que l’on pouvait espérer avoir. Certes, de bonnes idées avait été présentés dans les deux premiers tomes mais celles-ci sont vites devenues dérisoires tant les choix scénaristiques ont été mal amenés et pauvres en réels rebondissements.
Avec un remake du jeu policiers contre voleurs versions seinen 2.0, le village Yonaki ou du moins les survivants qu’ils en restent se voient être divisé en deux groupes : ceux qui chassent et ceux qui fuient pour leur vie. Complètement anéanti par la folie que provoque le virus, Kazunari, personne ô combien plat, est bien évidemment le seul à ne pas être pris dans cet accès de terreur morbide. Malgré cela, il est agréable de voir qu’il prend enfin les devants et prenne conscience qu’il est temps d’agir et que la monstruosité de la situation atteint son apogée. En parlant de cela, on ne cesse de s’enfoncer dans l’horreur ce qui reste un point positif pour une œuvre qui, dans un premier temps, attire l’œil pour son côté très sanglant.
Lors de l’ultime révélation, sur qui est la personne qui a écrit les lettres du Roi, l’excitation de savoir n’est point. En effet, l’identité de cette personne n’était un secret pour personne si l’on connait bien les ficelles de ce genre d’œuvre, surtout après la troisième série d’une saga qui se base sur le même type d’intrigue sans cesse. C’est donc un bide complet qui s’en suit avec une scène censée être triste mais qui n’émeut pas d’un pouce, d’une part à cause de la prévisibilité du scénario et d’une autre part par la platitude des personnages qui n’étaient plus intéressants à suivre depuis quelques tomes déjà.
On retiendra donc un début plutôt sympathique mais qui se détériore vite laissant place à une intrigue confuse et beaucoup trop vu et revu sans apporter une réelle touche d’originalité. Entre un Battle Royal et un Higurashi no naku koro ni, King’s Game Origin se voit sombrer dans l’ombre de ces œuvres qui proposent le même genre de scénario mais d’une bien meilleure façon.