- Auteurs : TAKENAKA Hideo
- Genre : Fantastique, Horreur
- Éditeur : Panini
Synopsis : Seiji Kito et quatre de ses amis de l’université décident de faire un test de courage en se rendant dans un bâtiment abandonné où ont eu lieu de mystérieuses disparitions. Mais rapidement, ils sont pris en chasse par une femme terrifiante, qui tue la pauvre Hayase, sous les yeux horrifiés de Seiji. En tentant de s’échapper, le jeune homme
rencontre Kiri, une étrange jeune fille, qui semble avoir le même pouvoir que le monstre qui le poursuit…
Sur un fond d’urbex, Takenaka présente une oeuvre horrifique sur des femmes mangeuse d’hommes, un thème classique dans des récits comme l’Odyssée d’Homère. Les femmes sont le centre même de Kuhime où elle représente un danger pour les êtres humains. Tous comme les sirènes qui séduisaient Ulysse pour le tenter, la sublime femme tente de séduire nos héros afin de les appâter et de les dévorer ainsi que boire leur sang. Cette antagoniste se place très clairement comme étant le péché de la luxure à l’image de Lust dans Fullmetal Alchemist, où son apparence plus que plaisante sert à commettre des horreurs innommables mais également d’unir des humains à sa cause, qui deviendront ses larbins. Autre point qui est très emprunt des mythes populaires, seuls les hommes peuvent voir la forme sensuelle de ces créatures tandis que les femmes les voit telle quelle, démontrant bien la « critique » de l’auteur vis-à-vis des hommes, ne jurant que par la beauté extérieure.
En parlant des mythes populaires, celles-ci sont les principales inspirations de Takenaka. En effet, qu’il s’agisse de lui ou ses personnages principaux, ils aiment les légendes urbaines et c’est grâce, ou à cause, de cela qu’ils se retrouvent pris au piège de cette créature. Etant un manga emprunt de l’horreur, les scènes sanglantes sont très fortement présentes, témoignant des massacres et de la barbaries des femmes-monstres.
Le style graphique n’a rien de très original et est même assez pauvre dans son ensemble. Il est typique des mangas assez « lambda » que l’on nous sert sans arrêt, ce qui fait de Kuhime, un titre dont on peut facilement se passer.