- Auteurs: Abi Umeda
- Editeur: Glénat
- Genre: Seinen
Synopsis: Dans un monde où tout n’est plus que sable, un gigantesque vaisseau vogue à la surface d’un océan de dunes. Il abrite des hommes et des femmes capables pour beaucoup de manipuler le saimia, un pouvoir surnaturel qu’ils tirent de leurs émotions. Ce don les condamne cependant à une mort précoce.
À bord de la “Baleine de glaise”, ils vivent leur courte vie coupés du reste du monde.
Jusqu’au jour où, sur un vaisseau à la dérive, le jeune Chakuro fait une étrange rencontre…
L’enfant de la baleine raconte l’histoire du jeune Chakuro vivant dans un monde où les derniers êtres vivants habitent à bord d’un vaisseau géant naviguant dans une mer de sable. Deux types d’êtres humains existent alors, les humains qui possèdent des pouvoirs grâce à une affinité avec ce que l’on appelle le « saimia » et qui leur confère des pouvoirs magiques, et puis il existe des humains comme vous et moi, sans aucun pouvoir. Cependant, manipuler le saimia a un coût, celui de mourir très jeune. Mais un jour, Chakuro et ses amis font la rencontre d’une inconnue, alors qu’ils croyaient être les derniers êtres vivants. C’est alors que commence une histoire entre féerie et dystopie.
Et L’enfant de la baleine commence très bien, dans ces deux premiers tomes, Abi Umeda fait un travail remarquable. C’est incroyablement bien raconté et rythmé. On ne s’ennuie pas une seconde. Les personnages sont tous attachants et intéressants. Quand on lit cette histoire, on est détendu. Par moment j’avais cette même sensation que quand je regardais l’anime Ailes Grises (licencié chez Dybex en France). Cette sensation de découvrir un univers plein de mystères qui regorge de détails auquel on adhère très rapidement.
Il y a tout un aspect politique présent dans l’œuvre, des complots, des secrets et des guerres seront de mise. Les personnages découvriront les mystères de leur monde en même temps que le lecteur. Il est donc aisé pour ce dernier de s’identifier aux personnages. L’auteur fait aussi un bon travail au niveau du dessin, notamment sur les décors, l’architecture de l’île de la baleine étant le meilleur exemple.
L’enfant de la baleine est un réel coup de cœur, une surprise que je n’ai pas vu venir et j’ai bien hâte de lire la suite en espérant qu’elle soit du même niveau, voir encore mieux !
Chronique proposé par Ilias Glory