- Auteur : Tadashi Agi/Shu Okimoto
- Genre : Seinen
- Editeur : Glénat
Synopsis : Shizuku passe la soirée avec ses anciens collègues du départements Vins, mais ses retrouvailles avec Miyabi sont interrompues par un coup de fil du Mama-Miya. Kurazo a en effet décidé de participer à la « bataille des mariages », le concours de cuisine du festival Tôkyô dine & wine, sponsorisé par un site Internet. Alors que Tomine fait partie du jury, toute l’équipe se prépare à relever le défi imposé : marier le curry et le vin…
Etant dépassé par le génie de son meilleur ennemi Tomine, Shizuku ne se décourage pas pour autant. Surtout que ce ne sera pas le dernier. Et pour cause! Le « Mama-Miya » a été sélectionné pour participer à la foire gastronomique du moment, l’évènement « Tôkyô Dine & Wine ». Le restaurant va relever le défi et se jeter dans le concours. L’objectif? Allier curry et vin. A première vue, ce challenge parait impossible à surmonter. Et pourtant, à l’étude de différents currys d’Asie et de vins adéquats, il semble que le restaurant est bien parti pour la victoire!
Pour ce troisième tome, les auteurs redoublent d’effort et d’inventivité pour trouver des défis à proposer à l’intrépide Shizuku. Faisant toujours preuve d’astuce pour amener les clients, il reste toujours fidèle à lui même. Mais il est quand même intéressant de le voir dans des situations plus tendues comme au tome précédent. Le voir à l’aise n’est pas très stimulant pour le lecteur. Il reste aussi une certaine lenteur sur le plan psychologie du personnage. A croire que les « Gouttes de Dieu » soit vraiment inaccessible… Mais on peut constater une certaine romance entre Miyabi et lui se créer petit à petit.
Les plats sont sublimés par les mises en scènes créés par les goûteurs. Les sensations sont matérialisées de manière les plus surprenantes : un bain de soleil au bord d’une plage ou le passage d’un faon à l’âge adulte! La place aux ingrédients spéciaux est tout à l’honneur dans ce tome. Ces petites astuces sont les moteurs d’un plat réussi pour assurer la victoire.
Une fois encore, les auteurs critiquent le monde gastronomique notamment sur les usages de faux clients ou des privilèges accordées par des partenaires commerciaux. L’esprit de la méritocratie sera-elle donc plus forte que des liens d’intérêt? De même, le caractère éphémère d’une récompense ou encore la perte de notoriété sur un petit échec est décrié et sera peut-être remise en cause.
On le saura dans le prochain tome qui portera sur la création de l’accord parfait entre sushi et vin. On sera servi en sushi de variétés et de visuels, du nord au sud du Japon. De quoi faire palir nos sushis thon gras de « Planet Sushi »! A suivre…