- Auteur : UMINO Chica
- Genre : Tranche de vie
- Éditeur : Kana
Synopsis : Pour avoir défendu une amie dans son collège, Hina est victime de brimades par des élèves de sa classe. Rei va chercher désespérément ce qu’il pourrait faire pour la soutenir et demande conseil à son ancien professeur principal, M.Hayashida. Rei promet de se battre pour Hina. Dans le même temps, il apprend que Nikaïdô s’est effondré en pleine rencontre…
On savait depuis le début de la série que « March comes in like a lion » ne serait pas fou-fou en terme de dynamisme. Mais au bout du sixième tome, le lecteur n’a plus de jus pour porter l’histoire. Bien entendu, l’ambiance linéaire et minérale de l’auteure est construit avec brio. Mais il serait temps de sortir de cette torpeur qui gâche cet élément, pourtant au départ intéressant.
Grosses larmes en perspective et introspection sont (encore) de mise ici. Un problème de fond est soulevé où Hina est victime de brimades au collège. Toutefois, nous avons mal au cœur pour Hina, qui toujours joyeuse et porteuse d’espoir, se replie sur elle-même. Portant ce fardeau sur elle même, elle prouve son courage mais démontre aussi sa vulnérabilité.
Qu’Hina soit dans une profonde souffrance donne un peu plus de fraîcheur (malheureusement) au manga que de voir Rei toujours se lamenter de sa dure vie. Il est indéniable aussi que les liens qu’il a créés au contact de cette famille va lui permettre de laisser de côté son complexe d’infériorité et son égoïsme, pour se tourner vers les personnes qu’il aime. Ainsi, comme il n’arrive pas à vivre pour lui, il veut essayer de vivre pour les autres. Il aura du travail à faire car au même moment Nikaidô sera hospitalisé.
Paradoxalement, avec toutes ces nouvelles sombres, on peut dire merci au charisme du professeur Hayashida ou de Takahashi, sans quoi la série serait complétement déprimante. On peut remercier également l’auteure d’exprimer à travers d’autres personnages que Rei, la faiblesse des hommes mais aussi leur détermination à sortir de cette condition. Nikaidô, luttant contre la maladie, jouant jusqu’à épuisement montre que nous sommes capables de tout.