- Auteur : Tsutsui Taishi
- Genre : Fantastique, Comédie
- Editeur : Kazé
Synopsis : La jeune Kosaki est secrètement amoureuse d’un garçon nommé Raku. Un jour, elle est approchée par Rurin, une envoyée du Pays Magique qui souhaite qu’elle devienne une “magical girl”… Pour sauver celui qu’elle aime d’une prise d’otages, la pâtissière Kosaki accepte de signer un pacte qui lui conférera de nouveaux pouvoirs.
C’est bien connu, lorsque quelque chose marche plutôt bien, on a tendance à en faire des tonnes comme des adaptions en jeu vidéo, film, anime, manga, roman et bien d’autres. Souvent, pour les mangas, il s’agira d’un spin-off et tantôt il est bien réalisé, tantôt il est complètement raté et c’est le cas de Nisekoi – Kosaki Magical Pâtissière.
Ridicule. Tel est le mot pour définir ce spin-off, ni plus ni moins. Un spin-off n’est pas nécessairement créer dans le but d’être la continuité de l’œuvre original. En effet, l’idée de construire un nouvel univers à partir de l’histoire de Nisekoi n’est pas une mauvaise idée, ça a un côté frais et nouveau. Cependant, cet univers est mal amené, mal construit et transpire le cliché.
L’histoire tourne autour de Kosaki, l’un des personnages centraux de Nisekoi et va présenter tour à tour d’autres personnages du manga qui, à l’instar de la jeune fille, vont être complètement ridiculisés. Entre les transformations en animaux ou celles en magical girls, tout est grotesque. Certes, il ne s’agit là que d’un giga concentré de fanservice mais il y a le bon fanservice et le mauvais et celui-ci entre clairement dans la seconde catégorie. Scénario extrêmement pauvre, enjeux ridicules (encore une fois), personnages vides, rien ne semble être à l’avantage de l’œuvre.
Rien si ce n’est la patte graphique de Tsutsui Taishi qui ressemble fortement à celle de l’auteur original, Komi Naoshi. Très bon dans le dessin, Tsutsui nous expose son talent au travers de planches plutôt jolies, dans l’esprit Nisekoi. Bien que le très pitoyable fanservice ne soit pas à son avantage (comme l’idée de mettre des lunettes à tout le monde, un fantasme masculin, probablement), il n’en reste pas moins que les traits soient très appliqués.
L’humour présent reste très similaire à celui de la série avec des scènes comiques qui feront rire les fans des aventures du jeune Raku. Avec des caractères similaires aux vrais personnages, Kosaki Magical Pâtissière ne déroutera pas énormément les puristes à ce niveau-là. Le seul point véritablement changeant est Raku. En effet, le tombeur de ces dames est à l’opposé de ce qu’il est réellement dans ce spin-off mais toujours aussi amoureux de Kosaki, du moins de son alter-ego.
Premier tome d’une nouvelle série en parallèle avec l’œuvre originale très moyen. Essentiellement adressé aux gros fans, elle pataugera pour séduire les plus sceptiques d’entre vous.