- Auteur : Komi Naoshi
- Genre : Comédie, Romance
- Editeur : Kaze
Synopsis : Après la découverte des pages arrachées du livre pour enfants, tout porte à croire que c’est bien Kosaki qui avait échangé la promesse de mariage avec Raku, dix ans auparavant… De fait, Raku est sommé par Haru de participer à un rencard avec sa sœur la veille de Noël, mais – comble de malchance ! – alors qu’il s’apprête à profiter de l’occasion pour lui faire sa déclaration, son pendentif et la clé de Kosaki sont à nouveau égarés…
Après la bombe qu’a été le déménagement de Chitoge, cette dernière se voit accorder par son père l’autorisation de rester au Japon plus longtemps, du moins jusqu’à la fin du lycée. La jeune fille est en joie et va donc pouvoir passer plus de temps avec l’élu de son cœur. Cependant, elle devra loger chez Raku une journée, le temps que sa maison se remette du remue-ménage causé par le déménagement. Ce passage du tome est plutôt amusant tant Chitoge n’est pas doué pour les tâches ménagères. Il s’agit là d’un chapitre de relâchement, pour faire retomber la pression des précédents qui avaient pour thème le départ de la jolie blonde, causant ainsi une amertume aux lecteurs.
L’histoire principale de ce tome repose sur la relation entre Raku et Kosaki qui s’apprête à faire un bond en avant. Ce n’est pas sans compter sur la perte du pendentif et de la clé qui fait littéralement paniquer les protagonistes. Un sentiment de déjà-vu se présente alors. En effet, la perte de ces objets est un élément scénaristique vu et revu dans l’œuvre et fait froncer les sourcils. Hormis cela, les chapitres concernant ce duo sont lents et peu intéressants tandis que la fin du tome relève l’intérêt. Marika se voit accorder un moment avec son promis. Installant une ambiance plus intime, l’auteur nous offre un semblant d’avancement dans l’histoire grâce à ce séjour sur l’île qu’a choisi la jeune fille. Malgré cela, c’est un tome plutôt vide qui nous est proposé. L’intrigue tourne en rond comme à la grande habitude de l’œuvre et semble faire un pas pour en reculer de trois tout de suite après, dommage.