- Auteur : Nagakura Hiroko & Hiromaru
- Genre : Action
- Éditeur : Komikku
Synopsis : Années 50, l’histoire nous entraîne dans le quotidien de Rudolf Turkey, un arrogant et ambitieux maire adjoint de la ville Gond Land, située en plein désert. A l’image de Las Vegas, Gond Land est un lieu où se mélange argent, jolies filles, action, casinos et cabarets. Mais Rudolf est toujours impliqué dans des situations douteuses, telles que faire un pari sur la manière de déjouer un braquage de banque, ou encore dans une lutte contre la mafia sur le contrôle d’un club. Avec l’aide de ses secrétaires étonnamment habiles (Egumarinu et Momoko), Rudolf reste intouchable.
On l’avait presque oublié, mais sa publication continue, il s’agît de notre « Great Gatsby » en format japonais, Rudolf Turkey ! Bien content que cette série reprenne, Rudolf nous revient cette fois-ci avec un objectif clair en tête, obtenir le poste de maire à la tête de sa ville. Pour se faire, il va devoir faire pencher les élections en sa faveur, et quoi de mieux que de participer à la petite fête organiser par son concurrent numéro un, Benjamin Bear, le jeune prodige bourré de talent. Au terme d’une enquête rondement menée, Rudolf va prendre l’ascendant sur le jeunot et remporter sa première confrontation directe avec lui.
Alors que tout semblait se diriger de bien belle manière pour l’adjoint que l’on connaît, c’est à ce moment précis que le maire en fonction décide de refaire surface. Entre les conflits avec son ex-fiancée, sa barmaid préférée, et le retour de son père, Rudolf est pris de cours sur tous les fronts et éprouve les plus grandes peines à sortir la tête de l’eau. Toute la narration se fait avec un dessin des plus propres et un découpage des plus appréciables, il n’y a rien à rajouter sur le travail de l »auteur qui, à défaut de nous faire longtemps patienter, nous en donne pour notre argent. D’autant plus que le cliff-hanger de ce cinquième volume et tout simplement incroyable. Un véritable drame en fin de tome qui va rendre l’attente autour du sixième tome complètement insoutenable. Rudolf Turkey, on aime et on en redemande.