- Auteur : Christophe COINTAULT
- Genre : Aventure, Fantastique
- Editeur : Glénat
Synopsis : Premiers jours de pâtisserie pour Arty. La loi de Phinéa exige d’apprendre un vrai métier pour devenir un bon citoyen. Seulement, à 16 ans, le garçon rêve à quelque chose de plus grand. Face à son maître tyrannique, la colère explose alors que d’étranges et puissantes capacités se font jour. Arty serait-il l’héritier de la Tinta, cette énergie magique qui régit toute loi sur Phinéa ?
Après un périlleux voyage, Arty et son compère Dumond finissent par franchir la frontière de Mérovie qui va les conduire dans le pays d’Aridos, tout cela illégalement bien sur, mais à quelques kilomètres du but leur véhicule est en panne d’essence et ils doivent donc s’arrêter dans la ville la plus proche pour faire le plein, ce qui est très dangereux pour eux car l’interforce étant très présente dans la région d’autant plus que le sergent Postache est toujours sur les traces de nos deux fugitifs. On verra ensuite que les péripéties vont se succéder pour eux dans la ville de Fajito, et ensuite ils arriveront enfin sur la terre des tinters appelée Kap Methys, une ville remplie de secrets et de mystères qui va nous en apprendre beaucoup sur l’histoire des tinters et en parallèle sur le père d’Arty qui semble avoir connu cette ville.
Ce second opus fait considérablement avancer le scénario, on voit aussi que les intrigues développées par l’auteur deviennent de plus en plus élaborées en mettant en avant des propos simples mais graves, on pense en particulier à l’escale dans la ville de Fajito qui n’est pas si inutile que l’on pourrait le penser puisqu’elle sert à développer certaines relations pour justement mieux préparer la suite. L’histoire donc avance beaucoup, la terre des tinters tient vraiment ses promesses et nous offre même la plus grosse révélation jusqu’à présent, une révélation qui va avoir un grand impact sur notre héros et ses objectifs. Ce volume nous montre aussi que l’auteur a créé un univers vraiment large qui n’attend qu’à être développé, on voit que beaucoup de mythologies et de terres nous sont encore cachées donc on peut supposé que l’épopée d’Arty ne fait vraiment que commencer. Les combats sont toujours aussi bien orchestrés et dynamiques mais peuvent parfois se montrer un peu inutiles sachant qu’ils pourraient facilement être évités, on se demande même des fois pourquoi les personnages se battent tant les raisons semblent dérisoires. Le côté graphique est toujours aussi soigné et permet une bonne immersion dans l’histoire, en jonglant entre scènes comiques diverses et affrontements plus sérieux, le trait dynamique de l’auteur fait mouche et arrive toujours à capter l’œil du lecteur.