Synopsis : Takéo Gôda et Makoto Sunakawa sont amis d’enfance, malgré leur grande différence sur le plan physique et psychologique. Le premier dissimule une grande sensibilité derrière un corps imposant et tombe facilement amoureux sans succès car toutes les filles qu’il a aimé ont préfère son ami à lui, tandis que le second est d’une grande beauté mais reste indifférent face aux passions qu’il déchaîne. Un jour, Takéo intervient dans le métro pour protéger une jeune fille, Rinko Yamato, des attouchements d’un pervers. Celle-ci multiplie les gestes de gratitude à son encontre mais fait preuve d’un certain embarras en sa présence, que Takéo attribue au fait qu’elle aussi soit certainement tombée amoureuse de Makoto. Cependant, il semblerait que, cette fois-ci, ce soit Takéo qui soit l’objet du coup de foudre…
Ce nouveau tome d’Ore Monogatari arrive comme la douceur du printemps qui commence pour nous tous.
On retrouve Yamato qui a trouvé un nouveau travail pour l’été dans sa pâtisserie préférée alors qu’un nouveau prétendant, nommé Ichinose, le chef pâtissier, fait son apparition et tombe sous le charme de la jeune fille. On voit alors une confrontation se mettre en place entre Takeo et Ichinose pour l’amour de Yamato, à l’insu de cette dernière. Ce tome rempli de surprises nous montre un Takeo plus fragile qu’a l’accoutumé, plus inquiet à propos de lui-même et de sa relation avec Yamato. Ce nouveau personnage qui est Ichinose est en parfait contraste avec notre cher géant, tant il est raffiné et gracieux dans sa façon d’être et surtout dans sa manière de séduire Yamato, quoiqu’il puisse être plutôt gênant dans certaines situations.
Beaucoup d’humour encore dans ce tome, les phases drôles s’enchainent sans fausses notes, on peut voir la progression de la scénariste sur ce côté-là, tant les premiers tomes nous montraient de l’humour plutôt mal orchestré.
Quoique l’on puisse en penser Ore Monogatari reste une petite perle du shojo grâce à l’authenticité des personnages qui sortent du format de shojo classique que tout le monde à l’habitude de lire.