Test : Bioshock Infinite

Bioshock Infinite est le troisième volet sorti tout droit des studios d’Irrational Games… Bioschock, licence qu’on ne présente plus, a sû se différencier de ses alters egos en proposant un FPS, certes, mais avec un univers complètement original.

Dans Bioshock premier du nom, vous vous baladiez dans Rapture, cité engloutie en plein dans les années 50, Art-déco et ambiance steam-punk pour décor, tout le monde a crié au génie…. Pas moi, je n’avais pas accroché.

Même si le scénario était trés sympa, avec son gameplay qui vous change des FPS habituels, j’avais du mal avec l’ambiance. Les décors, son ambiance glauque, humide comme un égout, ne me plaisait pas. D’ailleurs j’avais sauté le deuxième à cause de cela.

Et bien là, oubliez tout, oubliez la ville engloutie, direction le ciel avec Columbia et sa cité suspendue. Et la premiére impression que vous aurez sera  « OUAHHH c’est beau », car ça en jette… Clairement.

Aprés la présentation du jeu fin février, on avait vu tourner le jeu, malheureusement uniquement sur PC, je ne pensais pas que le jeu serait aussi beau sur console. On sent bien qu’ils ont réussi à tirer le meilleur parti des console, tout est beau tout est fluide…c’est zollllliiiie.

Point fort de Bioshock le scénario et l’ambiance, et dans ce troisième volet, c’est toujours aussi parfait. Vous êtes Booker Dewitt un ancien flic endetté, on vous propose de rayer votre ardoise, si vous vous rendez sur Columbia liberer Elisabeth, une jolie demoiselle emprisonnée dans la cité suspendue…

Après une courte intro assez mystérieuse, vous voilà arrivé à Columbia, personnage à lui tout seul de cette aventure. La ville est magnifique avec ses couleurs chatoyantes qui vous feront revivre la belle époque, l’Amérique des années 20. Joliment représenté, le jeu a aussi une direction contestataire, avec ses dialogues qui vont replongeront dans l’Amérique capitaliste et raciste des années 20.

Prenez le temps de vous ballader au début de l’aventure et d’écouter les conservations. Tout est si bien representé dans cette ville, avec ses chevaux mécaniques et ses automates qui lui donnent un côté steam-punk qui colle bien a ce jeu. Prenez le temps car après son deluge de beauté, de charme, il va en être tout autre en avançant dans le scénario. Les pouvoirs d’Elisabeth vont permettre de visiter une toute autre ville et votre aventure va bien sûr venir déranger et créer le désordre dans ce joli monde. Environnement qui va vous obliger de vous déplacer parfois en se jetant de crochet en crochet, ou de glisser sur des rails suspendus pour rejoindre tel ou tel endroit.

Côté gameplay, Bisochock n’est plus à présenter. FPS simple mais qui a su avec ses toniques (plasmides, pouvoir psychique, magie, appelez ça comme vous voulez) et son action, renouveler le genre pour le parfaire encore une fois. Elisabeth, qui va vous accompagner la plus grande partie de l’aventure, est intelligemment utilisée. Elle ne pas sera un poids, au contraire elle va vous aider pendant les combats, vous indiquera les objets à récupérer, un réel atout dans l’aventure. Aventure qui sera, moins difficile que les précédentes et vous obligera à revenir dessus pour faire les quêtes annexes et platiner tout le jeu.

Un jeu réussi donc de bout en bout et qui a réussi a me faire oublier Bioshock premier du nom. Décidément en ce debut d’année, que des tueries et malheureusement trop de jeux et pas assez d’argent. Si je devais en choisir trois, prenez le avec GoW Ascension et Tomb Raider. Vous regretterez pas….

Au passage, je ne peux que vous conseiller de vous prendre le collector du jeu, Songbird edition. J’ai regretté d’avoir acheté le jeu en pensant a un collector au rabais. Je vais m’enpresser de revendre le mien pour aller le choper en espérant qu’il ne sera pas trop tard.