Evil Eater 3
A Tokyo dans le futur et pas dans Néo Tokyo, les scientifiques ont découvert un moyen de ramener les défunts à la vie. Bien sur comme toute chose il y a un prix à payer et pour chaque vie ramené, il faut sacrifier une autre ce qui s’appelle l’échange équivalent.Cette technologie est réservé aux autorités judiciaires car désormais on peut condamner à mort un meurtrier pour sauver sa victime. Malheureusement les returners sont souvent contaminés par un bug qui amplifient les sentiments négatifs, la haine, la jalousie, la colère et la rancune, ce qui les rends particulièrement instables et dangereux. Pour y remédier le gouvernement envoi des sorceristes Nagumo qui se charge de s’introduire dans leur inconscient et Amagi qui se charge de les éradiquer.
Avec ce troisième tome le manga entame son dernier acte, Amagi fait face seule face à de puissants returners, survivra t-elle, Nagumo arrivera s’il à temps ?
Kojino nous sers des planches superbes pour ce manga à l’ambiance sombre et glauque, les trames donnes de belles variations de tons, les doubles pages sont superbes et donnent souvent lieux à des combats spectaculaires, les scènes dans l’inconscient sont très psychédéliques, enfin le découpage alterne entre géométrique pendant les dialogues et personnages et devient plus ouvert et moins conventionnel pendant l’action.
Ce dernier offre de beaux combats on en prend plein les mirettes, on y retrouve aussi une grosse révélation sur les origines de Nagumo. On a quand même trouvé dommage que la fin soit aussi téléphoné et sans prise de risque, il n’y a pas de conclusion réelle sur le fait de ramener des gens à la vie, qui revienne la plupart pour semer le chaos, ni aucune remise en question sur le jeu. Il pose néanmoins un constat intéressant, ce sont nos mauvais sentiments qui nous poussent à nous détruire et comme disait notre cher Yoda la peur mène à la colère, la colère mène à la haine et la haine mène à la souffrance. Adage qu’aurait du suivre un certain membre du clan Uchiha, pardonnez moi je m’égare. Le manga reste tout de même prenant et sympathique si on aime la science-fiction et les combats.
Kid I Luck volume 2
Kinjiro Yaoi est ce qu’on appelle dans le jargon la caillera de son lycée, agressif et bagarreur il est du genre à parler avec les poings, tout le contraire de son amie d’enfance Kuriko qui est douce et gentille. Malheureusement cette dernière est victime d’une agression en rentrant de ses cours, traumatisée, désormais elle ne va plus au bahut et passe son temps dans sa chambre. Kinjiro quant à lui est rongé par la culpabilité et décide de trouver coûte que coûte un moyen de lui redonner goût à la vie en devenant humoriste pour la faire rire, le seul problème c’est qu’il possède un sens de l’humour catastrophique.
Kinjiro se rapproche petit à petit de son but et participe à un concours de comédie avec Yayoi une camarade de classe très timide mais qui contrairement à lui possède un grand sens de l’humour.
Au niveau des dessins le chara-design colle très bien avec le caractère des personnages et l’ambiance du manga, les arrières plans ne sont pas délaissés sans non plus être fantastiques, les doubles pages sont très travaillés offrent des scènes très intenses, les onomatopées sont très réussies et apportent un petit plus non négligeable dans certaines pages et apportent un petit plus. Le découpage est loin d’être linéaire et s’adapte à l’action, pour finir les quelques pages couleurs sont très jolies.
Premièrement ce qui nous a séduit dans ce manga c’est l’alchimie entre le côté humoristique et dramatique de l’œuvre, ensuite le personnage de Kinjiro est très intéressant sous ses airs de gros dur, au fond de lui il a un cœur d’or et n’hésite pas à redoubler d’efforts quitte à perdre sa crédibilité. Et cela même ce qui fait de lui, ce qu’il est pour aider son amie, puisqu’il va jusqu’à ne plus vouloir se battre dans le seul but de se consacrer à l’humour. De plus il est loin d’avoir une volonté digne d’un héros de Shonen Nekketsu il doute, et pense même à tout abandonner car ses efforts ne mènent à rien. Il va même culpabilisé et se remettre en question lorsqu’on lui reprochera de rire pendant qu’elle souffre. C’est avant tout une œuvre très humaine qui nous montre que quand tout va de travers et qu’on est sur le point de tout lâcher il suffit d’une parole ou d’un sourire pour nous donner de la force et c’est parlant pour tout le monde, on l’a tous vécu. La façon dont il prend conscience de la raison pour laquelle il ne fait pas rire est très bien faite, Kinjiro fini par comprendre qu’avant tout pour faire rire il faut d’abord se faire rire et que la volonté seule n’est pas suffisante qu’il faut utiliser les bons moyens. En conclusion on à plutôt apprécié ce manga l’histoire est intéressante ça le lit vite le seul hic c’est que pour un manga orienté comédie où on ne rit pas énormément.