Fort de son succès, Type-Moon ne cesse d’exploité sa licence la plus rentable à savoir Fate. Je vous en ai déjà parlé plus d’une fois sur le blog mais cette fois-ci on s’attaque à la nouvelle série animée tirée de la saga. Grace à Wakanim, j’ai donc eu l’occasion d’assister aux deux premiers épisodes ainsi qu’à la préquelle et j’ai des choses à dire à propos de tout ça !
Ce qu’il faut absolument savoir avant de lancer dans cette nouvelle série, c’est qu’elle est tirée du jeu mobile qui donne le nom à l’anime, à savoir Fate Grand Order. Et le premier problème se pose ici. Etant une grande consommatrice de Fate, j’essaie de toucher un peu à tout ce que nous propose Type-Moon, les animes, films, mangas, jeux… Et Fate Grand Order est l’un des produits que je consomme le plus pour ma part. Véritable pionnier du gacha game, c’est un véritable monstre dans le domaine, si ce n’est LE gacha le plus populaire au Japon. Type-Moon a su tiré profit de sa licence, à tort ou à raison, et a exploité au maximum le potentiel que lui offrait l’oeuvre qu’il avait crée. Ainsi, dans le jeu on se retrouve plonger dans différents arcs narratifs, appelés « singularités » qui se passent à différentes périodes de l’Histoire. Ici, on se retrouve donc au sein de la septième singularité, Babylone.
L’anime tente de toucher le plus de monde possible et pour cela, il faut faire un large résumé de ce qu’est l’histoire de Fate Grand Order et voilà, le problème. L’histoire du jeu est dense et extrêmement compliqué. Moi-même qui joue au jeu depuis maintenant plus de deux ans, j’ai réussi à me perdre dans toutes les explications que fournissaient les deux premiers épisodes. On se reçoit toutes les informations à la suite, si bien qu’on ne sait plus où donner de la tête. Le jeu, qui semble se passer dans une autre timeline de l’histoire principale, joue avec les règles que la saga nous avait appris à connaître. Ici, pas de guerre du Graal à proprement parler, les servants invoquent d’autres servants et c’est très vite le bazar. La licence est connue pour ses nombreuses histoires parallèles, simple excuse pour nous pondre des dizaines d’histoires qui ne font pas sens si on les met sur la même timeline. Alors oui, ça peut être intéressant de voir les servants dans leur époque comme là avec Gilgamesh, Ishtar et Enkidu qui se retrouvent à leur période historique mais l’histoire est très confuse. Si on rajoute à cela qu’il s’agit du septième arc narratif, cela n’aide pas non plus. C’est la singularité la plus ancienne et il est légitime de commencer par ici pour lancer la saga Grand Order mais cela n’aurait-il pas été plus judicieux de commencer par la début, tout simplement ?
En plus de ce nouvel univers que l’on découvre, il y a aussi une brochette de nouveaux personnages. Encore une fois, c’est plutôt compliqué de comprendre leur rôle à chacun, moins que l’histoire, je vous l’accorde. D’ailleurs, je vous conseille de regarder le préquel qui se concentre sur Mash ainsi que sur Roman, deux des personnages centraux de l’histoire. Il apporte des informations importantes à tout cet univers. Ces nouveaux venus sont très attachants et intrigants, notamment Ritsuka, le personnage principal. S’agissant du personnage que l’on contrôle dans le jeu, on sait très peu de choses sur lui et il serait intéressant de voir ce que l’anime peut apporter au personnage. Sinon, le reste du casting est tout aussi intrigant puisqu’on peut déjà voir que l’organisation nommé Chaldea est plutôt grande et attire surprise et traîtrise.
Pour ce qui est des personnages au sein de la singularité, on retrouve bien évidemment, l’un des personnages les plus populaires de la saga, voire-même le personnage masculin le plus apprécié, Gilgamesh, le roi des héros. On se doute que le choix de cette première singularité adaptée a été influencé par lui. Quoi qu’il en soit, grâce à cela, on en apprendra bien plus sur le passé du Caster car oui, ici, pas de Gilgamesh en Archer. Encore une fois, ceux qui sont habitués à la saga normale, se poseront bien des questions quant aux servants qui endossent plusieurs classes. Il ne sera pas seul puisqu’une multitude d’autres servants seront présents, qu’ils soient d’époque ou non.
L’animation, quant à elle, est impeccable. Les studios CloverWorks n’ont rien à envier à Ufotable, qui s’occupe d’une grande partie des animes de la licence. Qu’il s’agisse du préquel ou de l’anime en lui-même, l’animation est toujours aussi belle. Les scènes d’action sont intenses avec une caméra qui suit le mouvement des personnages, ainsi que les fessiers des jeunes filles… Hormis le léger fanservice, pas si omniprésent que ça, le reste est plus que correct. Les couleurs sont chaudes et vives, retranscrivant l’atmosphère de la Mésopotamie antique.
Fate/Grand Order : Absolute Demonic Front : Babylonia est donc une bonne surprise quant aux deux premiers épisodes. J’espère qu’il poursuivra sur cette lancé, avec un tantinet moins d’informations aussi longues et compliquées. L’anime fera 21 épisodes de quoi prendre son temps pour installer les bases de l’univers. En effet, cette première adaptation a la lourde tâche d’ouvrir la voie pour les prochaines car oui, on sait déjà que l’année prochaine le premier film basé sur le sixième arc, Camelot sortira. Bien entendu, tous les arcs verront une adaptation cinéma ou télé dans les années à venir pour profiter encore plus du succès de la saga et tant qu’ils sont de bonne qualité, on ne peut qu’en redemander ! Retrouvez donc FGO : Babylonia à partir du 5 octobre en simulcast sur Wakanim.