- Auteur : SORACHI Hideaki
- Genre : Shonen, Comédie
- Editeur : Kana
Synopsis : Dans un Japon mi-médiéval, mi-futuriste, des extraterrestres, les Amanto débarquent sur Terre. Forts de leur supériorité technologique, ils vont imposer leur loi : tout samouraï devra se défaire de son sabre… C’en est donc fini de l’âme du guerrier samouraï ! C’est compter sans Gintoki Sakata ! Armé de son sabre d’entraînement, il se placera en dernier défenseur du Bushido, le code du samouraï et ne se défera pas de son humour cinglant lors de ses missions délirantes !
Alors qu’ils profitaient tranquillement des bains, Gintoki et Shinpachi, accompagnés du Shinsengumi, se voient être rejoint par Hedoro et sa famille, venu lui rendre visite sur Terre. Bien évidemment, tout part très vite en cacahuètes quand Gintoki et compagnie tentent de faire découvrir les joies des bains à la famille de leur ami. Certainement, le chapitre le plus drôle de l’oeuvre, ce mini-arc est rempli de scènes plus loufoques les unes après les autres.
A l’image de la couverture, la majeur partie du tome tourne autour du harem de Gintoki. En effet, la plupart des personnages féminins dont Otose, Otae ou encore Tsukuyo vont s’amouracher de notre héros mais il y a anguille sous roche. Cet arc soulève un thème que bon nombre de shonen laisse en suspens à savoir les relations amoureuses, voire-même sexuelles des protagonistes et là, en l’occurrence, Sorachi va s’en amuser et tourner ça de manière très drôle, comme à son habitude. Cela permet également de mettre en avant plusieurs des femmes du manga dans un seul même arc et les détourner du rôle de faire-valoir masculin comme on pourrait le voir dans d’autres mangas. Sorachi a toujours tenté de donner à ses personnages féminins un rôle important et une personnalité forte.
En dernière partie, un troisième arc vient compléter ce trente-neuvième volume de Gintama. L’arc, bien que toujours aussi barré que le manga, est moins entraînant que d’habitude. Mettant en avant Gintoki et seulement Gintoki, on perd le charme du manga qui est justement, la coalition entre tous les personnages principaux. Le protagoniste est, bien sûr, excessivement drôle mais le voir seul, malgré qu’il soit toujours aussi classe par moment, rend le tout plutôt fade.