- Auteur: Naoki ARAKAWA
- Editeur: Ki-oon
- Genre: Shonen
Synopsis: À 11 ans, Kôsei Arima est déjà un virtuose du piano. Formé avec la plus grande sévérité par une mère qui lui inflige d’interminables séances de répétition, il écume inlassablement tous les concours nationaux, où son talent éblouit les juges. Mais le jour où sa mère meurt d’une longue maladie, il perd complètement la faculté de jouer de son instrument : victime d’un blocage psychologique, le jeune garçon n’entend plus le son du piano quand il essaie d’en jouer… Quelques années plus tard, son chemin croise celui de Kaori, une violoniste dont l’approche de la musique diffère totalement de la sienne. Alors que Kôsei est une véritable machine qui sait restituer les partitions à la perfection, Kaori, elle, préfère s’approprier les œuvres et lesréinterpréter à sa manière… La rencontre avec cette jeune fille au caractère explosif va bouleverser les certitudes de Kôsei et redonner un sens à sa vie !
Kôsei est désormais épaulé par Hiroko Seto, son ancien professeur de piano et amie de sa mère. La tension suite au dernier concours n’a même pas eu le temps de retomber que Kaori entraine notre jeune Kôsei a participé à un concert de gala en tant qu’accompagnateur. Cependant, comme d’habitude, rien ne ce passe comme prévu et Kaori ne vient pas au concert pour une raison inconnue. Kôsei va donc prendre son courage à deux mains et jouer seul, ce qui va surprendre toute la salle. Encore une fois l’auteur arrive à nous faire passer tout les sentiments du personnage principal. Nous sentons sa détresse par rapport à sa mère quand il apprend qu’il devra jouer une des partitions préférées de cette dernière, nous ressentons également ses sentiments par rapport à Kaori. D’ailleurs, le lecteur devine ce qui cloche chez elle, attendant quand et comment le moment fatidique va arriver. Mais Your lie in april c’est aussi de la musique, et l’auteur arriverait presque à nous faire entendre celle-ci quand nos personnages jouent tellement c’est beau visuellement.
Et c’est d’autant plus vrai car Ki-oon a eu l’ingénieuse idée de nous mettre un QR code à la fin d’un chapitre où un personnage joue un morceau, il nous suffit donc de scanner ce code avec notre smartphone pour pouvoir apprécier la douce mélodie d’un Chagrin d’amour de Kreisler. Donc l’excuse du « oui mais lire un manga sur de la musique c’est nul car on entend pas la musique » n’est pas valable ! Si vous n’êtes toujours pas convaincu je vous renvoie vers l’excellent anime sortie en 2014 et licencié chez WAKANIM. Et n’étant moi-même pas forcément fan de musique classique, j’arrive a apprécier la lecture de Your lie in april.
