Le Japon est le pays qui a vu naître la licence culte de Pokemon, une licence qui n’a jamais su s’essouffler et qui a voyagé à travers les générations. Alors vous vous doutez bien que le jour ou Yo-Kai Watch est arrivé chez les illuminatis, en étant annoncé comme un successeur de Pokemon, beaucoup d’entre nous avaient les yeux qui brillaient en trépignant d’impatience. Qu’en est-il réellement ? Si cela fait déjà 4 ans que Yo-Kai Watch est arrivé au Japon, le jeu vidéo a fait son arrivée en France seulement en avril 2016, et n’a pas manqué de faire parler de lui. Mais Yo-Kai Watch globalement, de quoi ça parle ? Et ben comme tu l’auras deviné, ça parle de Yo-Kai, les Yo-Kai ce sont des esprits ancestraux qui sont à l’origine de bon nombre de nos soucis quotidiens. Dans ce jeu nous incarnons un jeune garçon ou une jeune fille, au choix, habitant dans la ville de Granval, et ayant la capacité de voir ces esprits. C’est là que le jeu prend tout son sens, il faudra repérer et affronter ses esprits, et bien sûr si on le souhaite, tenter de les faire rejoindre notre équipe. C’est sur ce point que démarre la comparaison avec Pokemon, étant donné qu’il est possible de faire gagner de l’expérience à nos Yo-Kai pour les faire grandir, évoluer, et même dans certains cas, les fusionner. Pour repérer ces esprits, il sera indispensable de se munir d’une Yo-Kai Watch offerte par Whisper, un fantôme taquin sur les bords.
Si la première génération de Pokemon avait démarré avec 151 pokemons, la première de Yo-Kai Watch ne perd pas de temps puisqu’il faudra compter 220 esprits à capturer. Votre montre est aussi doté d’un système d’évolution, une fois que celle-ci aura level up, des monstres toujours plus puissants seront repérables. Toujours en ce qui concerne le gameplay, l’avancée du jeu se fera principalement par l’intermédiaire de missions qui rejoignent l’histoire, ou par des quêtes annexes, et à ce niveau-là rien de particulièrement innovant. Pour capturer ces esprits, il n’y a pas de pokeballs mais toujours des objets servant à les amadouer, l’efficacité dépendant du caractère du monstre en question. Il est possible de réaliser des équipes de 6 Yo-Kai, mais ces derniers combattent indépendamment de vos ordres, et ils n’ont que 4 capacités spéciales activables dans de certaines conditions. En ce qui concerne la difficulté, rien d’insurmontable étant donné que ce sont surtout les boss qui vous donne du fil à retordre. Graphiquement, le jeu reste d’un bon niveau, mais ce sont surtout les scènes de cinématiques qui ont été bien réalisés et parfaitement intégrées au jeu.
Au final, Yo-Kai Watch se distingue de bien des manières de la licence phare de Game Freak. Possibilité de fusion, capture différente, fonctionnement par le biais d’une montre, et bien d’autres subtilités rendent l’expérience unique et offre des possibilités de développement intéressantes. Un jeu plaisant qui innove, et semble promis à de prochains opus tout aussi satisfaisant.
Avis: Yo-Kai Watch 3DS

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