Pacific Rime Uprising fait partie de ces gros blockbusters à arriver entre ce mois de mars et avril. Le long-métrage fait suite au premier volet réalisé par Guillermo Del Toro. Vaut-il le coup d’être vu au cinéma ? Est-il le film de cette année ? La réponse dans la critique.
Un Jagger… master !
Penchons-nous sur le scénario du film. Celui-ci se déroule 10 ans après les événements du premier volet. L’humanité est tranquille. Loin de la menace des Kaiju. Les pilotes de Jaggers pourchassent ceux construisant des Jaggers non-homologués. Notre héros se nomme Jake Pentecost est ce dernier est le fils de l’amiral Stacker Pentecost (Idris Elba). Ce dernier s’est sacrifié dans le premier film pour sauver l’humanité. Notre héros est donc orphelin, ayant pour seul famille Mako Mori. Après des bêtises l’ayant conduit en prison avec un compère d’infortune. Il est contraint de réintégrer l’armée. Lui et sa cadette sont envoyés dans le camp des Rangers. C’est à partir de là que démarre l’histoire. Les kaijus refont surface et les Jaggers sont donc rappelés de force pour mettre un terme à cette nouvelle invasion… causée par un humain. Une personne que l’on connait particulièrement bien. Je n’en dirai pas plus de ce côté-là.
Le scénario n’est malheureusement pas très convaincant. C’est très loin du premier volet. Celui-ci était davantage tourné vers du drame. La perte de personnes nous étant chères et la valeur du sacrifice.
Ici, dans Pacific Rim Uprising. C’est davantage coloré et plus bling-bling en matière de VFX (effets spéciaux). Entre hip-hop et scènes en ralenti. Bref, le parfait mélange d’un film signé Michael Bay. Pour ceux ayant aimé le premier volet, vous ne retrouverez pas forcément les qualités de l’ainé.
John Boyega est de la partie dans le rôle de Jake Pentecost. Scott Eastwood est aussi là dans celui de Nate Lambert. Les fans du premier volet retrouveront : Burn Gorman, Rinko Kikuchi et Charlie Day. Le jeu d’acteur tient la route. Davantage l’impression de se retrouver devant un teen-movie plutôt que devant un long-métrage sérieux et apocalyptique comme l’était celui de Del Toro.
Ce n’est clairement pas à la hauteur du premier volet qui se voulait plus dur, plus sentimental dans le sens où les héros avaient tous fait un sacrifice. On se retrouverait presque devant Disney Channel avec des ados se battant tout en ayant comme crie de victoire : »sauvons le monde ! » Cela reste un divertissement de qualité néanmoins. Mais la réalisation fait clairement penser à du Transformers et nous sommes loin de la patte Guillermo Del Toro. Totalement perdue dans ce nouveau volet.
Pacific Rim Uprising est un bon divertissement. Il fera le boulot si vous rangez votre cerveau de Kaiju dans votre poche. C’est sympathique à regarder. Mais loin d’être à la hauteur du premier volet.
La patte de Del Toro s’en est allé pour celle de Steven S. DeKnight et pas forcément pour le meilleur. Bref, ce n’est clairement pas le film de cette année 2018. Il faudra attendre un troisième volet pour voir comment cela se termine.