L’hiver étant maintenant derrière nous, il est temps d’éliminer les quelques raclettes, tranches de foie gras de ce noël afin de sortir le bikini pour bronzer sur les plages de la Tranche-sur-Mer et au bord de la piscine municipale de Melun cet été (bas oui, les bikinis pour homme ça existe !). Pour ce faire, j’ai cherché quelques petits régimes sympas, Dukan, dissociés, drainants, … J’ai cherché, j’ai cherché mais rien n’a trouvé grâce à mes yeux jusqu’à ce que je tombe sur le régime « paléo ». Un régime « révolutionnaire » m’a-t-on dit car le principe était simple, les hommes des cavernes étaient en bonne santé et arrivaient même à résister à des hivers rudes grâce à leur alimentation variée et leurs activités physiques diverses. N’ayant aucune idée du quotidien d’un homme des cavernes, j’ai donc cherché un moyen d’en apprendre un peu plus sur les hommes des cavernes et pour m’aider, je me suis équipé de Far Cry Primal, dernier volet de la saga Far Cry qui se déroule donc à l’époque de l’Âge de Pierre et où vous incarner un homme des cavernes.
L’univers du jeu aura tout de suite su provoquer un intérêt en moi, voir même une fascination car c’est le premier jeu du genre à s’intéresser à cette époque là. Il y a fort à parier que nous aurons le droit d’ici quelques temps à un Assassin’s Creed Stone-Age ou un jeu du genre. En tout cas, Far Cry est un des premiers jeux à prendre cette époque au sérieux (oui, parce que les Pierrafeu à Rock Vegas, c’était sympa, mais déjà l’adaptation du film en jeu était pas top, et ça fait pas très réaliste).
Preuve en est, Ubisoft a eu recours à des linguistes pour tenter de recréer la langue des hommes des cavernes pour rendre l’expérience encore un peu plus proche de la réalité (en même temps, si la langue avait été complètement inventée, ça aurait rien changé, on ne parle plus la langue depuis au moins dix millénaires…). L’intérêt de ce jeu est donc d’amener le joueur à vivre comme un homme des cavernes de la façon la plus réaliste possible.
L’histoire commence donc au beau milieu d’une partie de chasse ou vous incarnez un homme des cavernes « Takkar » parti à la recherche de nourriture avec les membres de sa tribu. Pendant cette partie, vous côtoierez mammouths et tigre aux dents de sabre. C’est ce même tigre qui provoquera la mort de membres de votre tribu et qui vous fera vous retrouver seul face à un environnement plus qu’hostile.
Pour survivre, ça sera un peu Koh Lanta (sauf que vous n’aurez ni l’épreuve des pilonnes, ni les épreuves de confort) mais lvl McGyver, c’est-à-dire que ce sera à vous de confectionner ce qui vous servira d’arme pour vous faire un gourdin, une hache, un arc avec ses flèches que vous pourrez enflammer à votre guise. Pour cela, à vous de partir à la cueillette ou à la chasse pour recueillir de la graisse d’animal, des os, des tiges en bois, des pointes de silex, … C’est-à-dire faire comme Far Cry l’a fait avec ses précédents jeux, développer votre équipement avec les éléments de votre environnement.
Le but pour vous va donc de survivre face à un environnement hostile, chasser, sans être chasser. Car il faudra bien vous nourrir, nourrir aussi votre tribu que vous devrez tout d’abord créer, puis développer pour la permettre de se battre contre d’autres tribus dans des guerres de territoire. Pour vous aider à faire face à tout cela, vous disposerez de la vision de chasseur essentiellement pratique la nuit car elle vous permettra de suivre plus facilement votre proie ou de repérer certains éléments qui vous permettront d’atteindre des objectifs dans un monde immense, un monde où le danger côtoie la solitude et la bestialité (un peu comme la Picardie).
Pour conclure tout ça, Far Cry Primal fait figure d’Ovni parmi les « Division », « Rainbow Six », … qui sortent en ce début d’année. J’ai pour l’instant passé quelques heures dans les cartes immenses du jeu sans revenir une fois à un endroit que j’avais déjà visité. Au-delà d’être un jeu, Far Cry Primal est une expérience qu’il faut vivre car il nous offre quelque chose de « différent ». Enfin, pour revenir à mon problème de bikini, le régime « paléo » est pas forcément le meilleur. OK, les hommes des cavernes avaient la ligne et étaient plein d’énergies, mais si c’est pour avoir une espérance de vie de 25 ans, tant pis pour mon bikini, je préfère retourner à mes Mcdo et Burger King !