- Auteur : Tomi Akihito
- Genre : Heroic Fantasy, Ecchi
- Éditeur : Casterman
Synopsis : Grâce à l’aide du peuple des géants, la reine Viviane reconquiert son royaume, mais elle le retrouve dévasté, chargé d’une odeur de mort… Il va falloir du courage au peuple d’Auroria pour rebâtir, mais il en faudra encore plus à la reine dans sa quête du mal à l’origine de la tragédie. Aux marches orientales du royaume, l’ennemi s’organise et devient chaque jour un peu plus puissant.
Partie en mission de reconnaissance en dehors du château, la Reine Viviane découvre un amas de cadavres, ceux de Wumbas qui, à la surprise générale, n’ont aucun signe de blessures. Pourtant, leurs corps jonchent partout, dans les forêts, les clairières. Cela s’étend même jusqu’aux animaux inoffensifs et là, plus de doute possible, quelqu’un empoisonne les bêtes et il faut l’arrêter au plus vite.
Moins centré sur l’action, ce troisième tome n’en perd pas son rythme plus rapide qui fait que l’intrigue avance grandement. Entre découvertes et mystères, Stravaganza prend donc une nouvelle dimension qui s’étend dans un univers bien plus riche que l’on aurait pu le penser. En effet, l’aide apportée par les géants du peuple d’Eikels permet de découvrir ces êtres surhumains ainsi que leur reine, Olavie, une excellente amie de Viviane.
Outre cela, Tomi nous en montre un peu plus sur la relation entre Viviane et sa servante et confidente Luba qui se connaissent sur le bout des doigts. Au travers de plusieurs chapitres, on ressent parfaitement l’alchimie qui entoure les deux jeunes femmes qui ont une confiance aveugle l’une envers l’autre. Faisant autant avancer l’intrigue principale que les personnages, l’auteur déblai ainsi plusieurs éléments importants de l’œuvre.
Ce troisième est plutôt bon car il soulève des thématiques peu approfondies dans les œuvres du même genre à savoir le sort des victimes, ou plutôt leur vécu. La Reine Viviane se voit ainsi confrontée au massacre de plusieurs innocents dont elle avait fait la connaissance auparavant et se souvient de chacun, rendant les figurants plus humains et plus réels pour le lecteur.
Avec une fin de tome qui n’est pas étonnante, on découvre enfin le visage des réels ennemis de Mitera. L’histoire prend enfin forme et s’arque autour de la reine qui, en tant que telle, prend ses responsabilités et se montre comme une véritable souveraine.