Au terme de 5 ans de travail au Québec, le studio français QUAD nous offre le film d’animation « Ballerina« . L’équipe Gaumont est fière de nous présenter cette œuvre dite « à la pointe de l’animation française ». Et pour cause ! A première vue ce film n’a pas l’air français. Il n’a donc rien à envier à Pixar ou encore Dreamworks. C’est avec un grand plaisir que nous accueillons ce film plein d’espoir !
Deux enfants, deux amis, deux rêves. L’un souhaite devenir le plus grand des inventeurs, l’une danseuse de ballet. Un avenir incertain lorsque l’on est orphelin. Ceux ci s’échappent donc pour Paris. Livré à eux même, ils vivront dans le seul but de réaliser leurs vœux les plus chères. Félicie ne vit que pour la danse. Au chant des rythmes bretons, cette jolie rousse ne fait que de danser. Commence donc une histoire tout en rencontre…
Après avoir eu l’exceptionnelle chance d’apercevoir une représentation du « Lac des cygnes » par la plus talentueuse des ballerines Rosita Mauri, à l’Opéra Garnier, son choix est fait. Épaulée et accompagnée par plusieurs personnages, Félicie, pure néophyte, évoluera dans le monde de la danse classique. Ponctualité, précision et persévérance sont de mise. Débordant d’une énergie et d’une passion sans faille, elle n’abandonnera jamais son objectif, peu importe les obstacles.
Les gaffes de Victor, interprété par Malik Bentalha, inventeur casse-cou sont hilarantes. Sa voix, lui correspondant à merveille, que l’on croirait voir un de ces one man show! Excellent choix de casting comme excellent décor. L’univers dans lequel se développent les personnages est à l’image de la vie parisienne au 19ème siècle. La vue de la Seine et de la tour Eiffel non achevée est saisissante de réalisme. A coupé le souffle. Le film est peint de manière très moderne, à l’image de jeunes gens du 21ème siècle. Ce qui rafraichit et rends plus original la trame de l’histoire. Battle et franc parlé sont au rendez-vous. De quoi nous faire rire tout au long de la projection.
Il est vrai que c’est une histoire de ballet où la majorité des danseurs sont des jeunes femmes. Mais il y a tout de même des hommes! Le beau gosse Rudolf dit « Rudy », Don Juan naturel dont les danseuses perdent leurs moyens à la vue de sa blondeur chatoyante, en est l’exemple. Totalement attachant. Ou encore le rigoureux professeur à réparties tirées par les cheveux totalement désopilantes. Des moments épiques sont réalisés à une prouesse sans non. De quoi réjouir filles comme garçons, petits et grands. Et si vous n’aimez pas la danse vous serez quand même charmé !
Les antagonismes des classes sociales sont présents : Camille, rivale de Félicie, ayant intégré au ballet par relation divers ou encore l’ascension de cette orpheline dans un monde élitiste et plein de féérie. Comme quoi, il n’existe aucune barrières à la réalisation de ses rêves les plus fous. Véritable projet avec des soutiens à la hauteur de cette création. Repetto et l’Opéra de Paris en sont les partenariats. Valeur ajoutée des plus prestigieuse. Les chorégraphies ont été mise au point par des danseurs du Ballet de Paris. De quoi en boucher un coin de par ces chorégraphies plus que réelles. C’est un agréable message d’espoir et d’humanité à partager sans délai !