- Dessin : Myama Hugin
- Scénario : Maruyama Kugane, Oshio Satoshi
- Genre : Seinen
- Edition : Ototo Manga
Synopsis : Nous sommes en l’an 2138. Yggdrasil, le célèbre MMORPG à succès est sur le point de fermer. Momonga, nécromancien mort vivant de niveau 100, chef de la puissante guilde « Ainz Ooal Gown », attend seul larrêt du jeu. Cependant, l’heure de la fermeture passée, Momonga ne se déconnecte pas et les personnages non jouables se retrouvent dotés dune conscience Prisonnier d’un monde inconnu, notre seigneur maléfique va partir à la recherche d’un nouveau but à son existence et prendre la décision de conquérir ce nouvel univers tout en y laissant son empreinte…
Après la version anime d’Overlord réalisé par le studio Madhouse en 13 épisodes, c’est à l’éditeur Ototo Manga de nous sortir la version papier du ligth novel de Kugane Murayama. L’histoire nous plonge donc dans un monde où le DMMO-RPG fait fureur, ce type de jeux vidéo ultra réaliste vous transfère à l’aide d’une machine dans un jeu du nom d' »Yggdrasil ». Comme il a été précédemment expliqué dans la synopsis, le héros se retrouve coincé dans ce nouveau monde en prenant la place de son personnage. Un légère sensation de « déjà-vu », non… ? Overlord n’est pas le premier à s’initier à ce thème tournant autour des jeux vidéos où le héros se retrouve contre son grès coincé dans ce monde dans lequel il l’habitude de s’identifier comme Sword Art Online, No Game No Life ou encore d’autres ligth novels qui traitent de ce thème comme Log Horizon.
Néanmoins Overlord reste légèrement différent, le héros ne se retrouve pas dans un jeu mais plutôt dans un monde similaire avec les personnages et la guilde qu’il avait autrefois créé avec ses anciens camarades. Maintenant auto-proclamé « Ainz Ooal Gown », notre héros sera au départ perturbé par les événement et va très vite s’enrouler dans son nouveau personnage en prenant connaissance des ses nouvelles capacité, c’est ainsi qu’au fur à mesure on découvres les personnages secondaire qui accompagneront Ainz à la conquête du monde. Ces derniers restent quand même plutôt attachant et on en apprend un peu plus sur leur rôle respectif et leur place dans la guilde.
Les dessins sont intéressants et collent bien avec cet univers « fantasy » peuplé de démons, zombies, d’elfes et de pleins d’autres créatures fantastiques. L’humour présent dans le manga fera quelque peu sourire, l’univers sombre, lui, procuera peut-être à quelques frissons. Dans l’ensemble Overlord est loin d’être mauvais mais le contenu est loin d’impressionner au point de laisser sans voix. Pour revenir rapidement à la version anime, celle-ci avait plutôt connu un succès auprès de certains, l’anime fut aussi diffusé sur la chaîne J-One. Au final la lecture d’Overlord était tout de même agréable, laisse à voir ce que nous proposera les prochains tomes !