- Auteur : Kagano Mihachi
- Genre : Seinen
- Éditeur : Ki-oon
Synopsis: Dans un passé très lointain, et bien plus proche des Gaulois d’Astérix que de celui que nous vivons actuellement, se déroule des conflits sur les terres italiennes. C’est plus principalement en Sicile, que nous assistons à la défaite du père d’Hannibal, lui qui tout comme son peuple, va vivre une véritable humiliation économique en guise de réparation au peuple Romain. Une défaite que le peuple de Carthage va assumer, mais pas Hannibal qui va se découvrir une énergie nouvelle au travers de la haine qu’il va vouer aux Romains. Hannibal contre Scipion, une guerre sans précédent qui va démarrer entre les deux hommes.
On en est au onzième tome d’Ad Astra, et Mikachi Kagano continue de nous surprendre au terme d’un récit historique et remplit de rebondissements en tout genre. Plus l’histoire se décante, plus le génie de Scipion continue de se dévoiler au lecteur, bien loin de se cantonner à de simples batailles d’ego, le guerrier romain dévoile des ambitions à la hauteur de son envergure. Il ne souhaite pas conquérir pour conquérir, mais voit bien plus loin en espérant lutter pour l’avenir de sa patrie, avec une fierté patriotique lui donnant une énergie nouvelle.
Pour se faire, Scipion ne va pas uniquement lutter sur les terrains, mais aussi dans la politique de son pays. Après avoir remporté une bataille capitale sous une pluie glaciale, avec la présence de pachydermes et de guerriers sauvages et non-préparés à affronter des combattants sous armures et équipés de glaives, Scipion s’en va conquérir le respect de ses aînés. Après s’être vu octroyé des droits dans la vie politique de Rome, il réussit à convaincre les hautes sphères romaines de le laisser prendre la route vers d’autres contrés, toujours dans le but de renforcer les positions romaines et l’emprise de leur empire toujours plus vaste, toujours plus important. Même en infériorité numérique, Scipion décide de renoncer à son esprit chevaleresque pour user des pires stratagèmes pour obtenir la victoire. La fin justifie les moyens, et Scipion semble bien décider à réaliser le pire pour aider sa patrie et ceux qui lui ont conféré leur confiance.