- Auteur : COINTAULT Christophe
- Genre : Aventure, Fantastique
- Editeur : Glénat
Synopsis : Premiers jours de pâtisserie pour Arty. La loi de Phinéa exige d’apprendre un vrai métier pour devenir un bon citoyen. Seulement, à 16 ans, le garçon rêve à quelque chose de plus grand. Face à son maître tyrannique, d’étranges et puissantes capacités se font jour. Arty serait-il l’héritier de la Tinta, cette énergie magique qui régit toute loi sur Phinéa ? Pour percer le secret de ses pouvoirs, le jeune homme devra s’embarquer dans une course éperdue pour sa liberté, affronter de courageux habitants qui n’attaquent qu’en groupe, cavaler sans aucun slip de rechange, s’acoquiner avec une fontaine et réussir à esquiver sa mère. Deviendra-t-il l’un de ces mythiques Tinters qui font la loi ?
On découvre l’histoire d’Arty, un jeune homme vivant dans la contrée fictive de Phinéa, un monde régi par une mystérieuse magie nommée « Tinta ». Dans ce monde chacun doit trouver un travail afin de contribuer à la société et devenir un bon citoyen, c’est ici que commence l’histoire de notre héros qui est contraint d’effectuer un stage en pâtisserie sous les ordres d’un chef pâtissier particulièrement injuste, c’est à ce moment qu’Arty va réveiller son propre pouvoir qu’il contenait en lui depuis très longtemps et qui est sans doute un vestige laissé par son père qui a quitté le domicile plusieurs années auparavant. Commence alors pour lui une aventure qui le fera aller à la recherche de son père et des plus grands Tinters du monde afin de comprendre ce phénomène complexe et surtout qui lui permettra de se découvrir lui-même ainsi que ses racines.
C’est surement la première fois depuis quelque temps que l’on voit un Shonen français emprunter autant aux classiques japonais du même genre, car en effet tinta Run est rempli de références à des œuvres comme Dragon Ball ou One Piece. On le voit déjà avec son héros, Arty est un jeune homme qui a grandi sans père et il est doté d’un tempérament très impulsif. On le comprend aussi avec l’univers du manga qui est centré sur la magie que chacun possède en lui, et bien sûr le fait que le père d’Arty en soi très grand utilisateur n’est pas étranger à son envie d’aventure. C’est justement cette ressemblance avec les Shonen classique qui dérange un peu, on pourra comprendre que ce soit le genre du manga qui oblige certaines similitudes mais parfois on sent qu’Arty est une copie conforme de ses modèles japonais et ne cherche en aucun cas à se différencier. Malgré tout l’univers de Tinta Run reste intéressant en particulier le pouvoir Tinta qui on le verra se révèle plus complexe que ce que l’on aurait pu croire, le manga est aussi doté d’une bonne dose d’humour qui ne fait jamais de mal. Au niveau graphique, on voit que les dessins restent plutôt classiques même si on reconnaît encore une fois la « touche européenne » qui nous rappellent facilement les bandes dessinées. Au final, Tinta Run est une oeuvre fraîche mais qui peine à se différencier de ce que l’on a déjà vu mais qui néanmoins possède un bon univers qui pourra être un atout s’il est bien développé.