Fan de Hokuto No ken depuis mon plus jeune âge, je me devais de lire Cyber Blue. Oeuvre complètement barré de Testuo Hara, à ce demander ce qu’il avait pris pour écrire ce manga. T’étais sous cc ou quoi ?
Bref, Cyber Blue est un manga bourré de référence aux cinémas des années 80 et des comics mais aussi directement à Hokuto no ken, et cela se voit rien qu’avec le chara design du héros.
Synopsis: Tinos était un espoir de retrouver une Terre saine ou l’humanité pouvait repartir à zéro. Les premiers colons débarquèrent mais trouvèrent à la place une terre désertique à l’atmosphère irrespirable sans l’aide de kits de survie…Depuis 300 ans se sont écoulés et les colons ont investis la planète, avec le lot de criminalité et de pollution que l’on connait chez l’être humain. Tinos n’es plus que corruption ou le fort mange le faible. Cependant Blue épris de justice tente de changer les choses pour pouvoir espérer un avenir meilleur…Bien mal lui a pris.
Héros badass, fusion de Robocop et de Hokuto no ken, le tout agrémenté de référence à Mad Max, Judge Dreed et même un peu de Captain Planet, ce manga se déguste comme un film pop-corn…Même si on retrouve les grands thémes cher à l’auteur, le courage, le sacrifice et ce monde apocalyptique propre à cette génération japaonaise ayant connu l’aprés Hiroshima, on est un peu déçu. Déçu car l’auteur va vite à l’esssentiel et bâcle un peu la trame scénaristique. 3 tomes c’est peu et on aurait souhaité avoir un collection un chouia plus grand pour s’attarder sur certaines parties de l’histoire. Cyber Blue reste un bon manga mais qui pourtant ne laissera pas une trace indélébile dans ta bibliothèque. Un manga qui se consomme vite et qui lui manque le truc pour faire parti des mangas que l’on aime relire après une longue période .
Intégrale en 3 volumes chez kaze