- Auteur : Sorachi Hideaki
- Genre : Shonen, Comédie
- Éditeur : Kana
Synopsis : L’histoire débute au moment où la Terre se fait envahir par des extraterrestres appelés les Amanto. Ces derniers, technologiquement très avancés, vont imposer leur loi : tout samouraï devra se défaire de son sabre… C’en est fini de la voie du Bushido! C’est dans cette période de troubles, que Gintoki Sakata, jeune homme qui ne quitte pas son sabre de bois, décide de s’établir en tant que samouraï freelance… Il offrira ses services pour n’importe quel petit boulot pour lequel on voudra bien le payer. Il sera rejoint plus tard par ses amis Shinpachi et Kagura.
Alors que l’on pouvait froncer les sourcils car Zura n’avait pas de spot depuis quelques temps déjà, Sorachi nous offre un mini-arc de deux chapitres avec comme protagoniste Zu… euh Ezurako ! Infiltrant la demeure du chef du Shinsengumi, Matsudaira Katakuriko, le terroriste va devoir se lier d’amitié avec sa fille, Kuriko pour mener à bien ses plans. Pour cela, quoi de mieux que de se travestir et de se faire passer pour une gouvernante ? Du Zura tout craché !
Ce trente-huitième tome démarre sur les chapeaux de roues avec deux chapitres complètement barrés. On voulait du Zura, on a du Zura. Les gags s’enchainent et les bêtises du chef du Joui ne cessent de nous faire éclater de rire. Sa bêtise combinée à celle de Matsudaira est hilarante et fait d’eux un duo parfait. L’immersion de Zura sur le territoire (intime) ennemi colle parfaitement avec le personnage tant il est décalé et stupide, il ira même jusqu’à découvrir qui est réellement le chef de la police d’Edo qui, malgré son air sérieux, n’est qu’un homme qui voue sa vie à sa fille unique.
Suite à cet arc, un deuxième s’enchaine, celui des Patriotes. La grande force de cet arc réside en la sélection des personnages. Grâce à cela, des trios que l’on n’aurait probablement jamais vu voit le jour comme Sacchan, Tsukuyo et Hijikata réunis afin de contribuer à la création de l’histoire des Patriotes. Ajoutés à cela, Hasegawa et Kondo viennent ajouter leur touche de ridicule pour accompagner un Gintoki toujours aussi lancé dans ses délires. C’est d’ailleurs cet arc qui fait office de couverture, il est donc le point central de ce tome qui ne s’arrête pas une seule seconde dans le n’importe quoi car le dernier chapitre nous offre le début de l’un des arcs les plus drôles de la série, à savoir les bains avec la famille d’Hedoro.
En bonus, Sorachi propose le one-shot qu’il a fait il y a de cela quelques années, Bankara. Avec ses airs de Gintama, il s’intègre parfaitement au tome et se lit d’une traite. Le protagoniste, Gouda Takera (qui ressemble à Takasugi), est plutôt classe et cool et donne un plus à ce chapitre spécial que l’on dévore.