- Godzilla ? Non désolé, je connais pas…
- T’es sérieux ? Non tu te fous de moi !!!! Le film avec le monstre marin qui éclate les buildings. Tu as même le jeu King of Monsters sur ta borne.
- Ah ouais, le film avec Reno et Puff Daddy !
- Tu sais quoi….Ferme la.
Oui, ferme la car si tu parles de Godzilla en citant le navet de Emmerich, je peux plus rien pour toi. Voila, c’était mon moment hipster, du mec qui se la raconte à mort. Plus sérieusement beaucoup de personnes ne connaissent de Godzilla que le film sorti au début des années 2000. A l’époque, les quelques cinéphiles s’étaient déjà plaint que le gros lézard ne ressemblaient en rien à l’original japonais ni dans la trame scénaristique, ni dans son physique. Et bien là, nous avons enfin un Godzilla qui a de la gueule (© Laurent Ruquier).
Gareth Edwards réalisateur de génie qui avec trois francs six sous, avait déjà réussi à calmer tout le monde avec son Monsters, reviens avec un peu plus d’argent pour réaliser Godzilla, ce 14 mai au cinéma.
Le pitch:
Joseph Brody (Bryan Cranston) et sa famille ont subit un drame, suite au séisme qui a ravagé la centrale nucléaire où il y travaillais avec son épouse. Quinze ans plus tard, il enquête encore sur cet incident car pour lui ce n’était pas un séisme….Au même moment aux Phillipines, Ichiro Serizawa (Ken Watanabe) employé de la sociéte Monarch, vient de faire une découverte monstrueuse.
Cette version 2014 rend hommage aux classiques japonais en prenant ses bases et références au Japon. Le réalisateur a su humaniser l’ensemble et proposer un scénario qui tient la route dans ce genre de film catastrophe. Godzilla est fidèlement reproduit et fais tout de suite penser au monstre japonais qui hante les salles japonaises depuis les années 50. Bryan Cranston est toujours aussi juste, il est bien loin le temps de Malcolm…Chose amusante d’ailleurs que le réalisateur a confié lors d’une table ronde, il aurait choisi Bryan Cranston suite son rôle dans Malcolm et non Breaking Bad, qui lui verse plutôt dans le dramatique.
Le film est truffé de petites références qui plairont aux amateurs du genre et on ne pourra nier l’amour que porte Gareth Edwards à Steven Spielberg. Malgré des petits défauts et si vous faite fi des conversations de hipster ou des lecteurs de Télérama, vous passerez un superbe moment. Et cela même si vous avez vu la bande annonce qui est loin de vous avoir tout montré…