Qui se rappelle du tollé que Wolfenstein 3D avait suscité lors de sa sortie sur Super Nintendo. Toutes les croix gammées, le sang avait été censuré à l’époque par Tonton Mario…Autre époque.
De nos jours, on appelle un chat un chat et si un FPS nous est proposé avec des nazis, ce n’est que pour un seul but, les éclater, les déchirer, leur faire la misère. Et là, dans Wolfenstein The New Order, on est en plein dedans, faut pas réfléchir ( oui ça reste un FPS) et tuer de la meilleure manière tout personne portant un uniforme nazi.
On commence avec le scénario car oui il y en a un, vous êtes BJ Blazwkozick en pleine bataille contre les Nazis. Après une de leur attaque vous vous retrouvez dans le coma et reprenez conscience en 1960, dans une ére ou les nazis auraient gagné la seconde guerre mondiale. Ils sont devenus les maitres du monde grâce a leur technologie avancé et leur soldats mécaniques lourdement armés. Mais notre héros s’en contrefout, lui il veut défoncer du nazi coûte que coûte et cela dés son réveil, ça va être la fête. A travers la Pologne et l’Allemagne vous aller évoluer dans un univers Steampunk avec des personnages haut en couleurs et quelquefois des dialogues douteux mais efficaces.
Que l’on soit d’accord, niveau gameplay, ça reste du FPS sauf qu’ici on te prend pas par la main, on ne facilite pas les chose comme dans les FPS récents. Ici ta vie ne se remonte pas en se cachant, il faudra choper des trousses à l’ancienne et cela sera pareil pour l’armement, pour augmenter sa force de frappe. Possibilité bien sur d’y aller en mode furtif mais franchement, c’est en mode bourrin que le jeu prend tout son sens….Les mécaniques sont classiques et la prise en main reste assez simple.
Cependant les ennemis sont toujours aussi mal gérés par l’IA, gros point noir de ces jeux et cela même avec les übermenschen, normalement supérieur au niveau technologique mais qui reste assez simple à occire. La seule difficulté restera la vitesse des ennemis et leur nombre quand ils vous attaqueront. Vous restera la possibilité de vous infiltrer, tel un Snake pour empêcher les Walfen SS de contacter les renforts via l’alarme et donc paradoxalement le nombre d’ennemi à l’écran.
Les capacités pourront être upgrader au fur et a mesure de votre avancé, furtivité, puissance de démolition, attaque, ce qui vous permettra d’augmenter la durée de vie et d’aborder le jeu différemment à chaque partie. Ce qui permettra aussi d’augmenter la durée de vie reste la recherche d’items (lettres, codes, etc) et de fouiller de fond en comble les niveaux, comme un Rage ou un Bordeland.
Grâce aux graphismes de la PS4, on le fait dans un univers plus beau et en 60 fps s’il vous plait, même si on voit de l’aliasing de temps à autre qui viendras enlaidir les textures. La PS4 reste correctement exploité et il faut dire de jeux en jeux, on commence à apercevoir réellement ce que va nous apporter cette génération de console, plus fluide, plus lumineux…..On va avoir de plus en plus de mal a redescendre à nos anciennes consoles. Niveau musique, Wolfenstein n’a pas à rougir, elle colle avec l’univers et surtout l’époque post-Hippies sans oublier les riffs endiablés du rock allemand.
Niveau Multi, c’est le vide peut-être par un manque de temps les développeurs ne se sont pas attardés dessus pour parfaire le mode solo, et cela se sent au vu de sa qualité et de sa durée de vie (+ de 10h). D’ailleurs le petit prix de 45€ s’explique bien évidement par le manque de mode multi et qui est pour une fois dans le sens du gamer….C’est cool.
Wolfenstein reste une bonne surprise en cette fin de printemps, personne ne l’attendais et avec ses qualités, il nous à permis de passer un bon moment. Il ne révolutionne pas le genre et reste assez classique mais reste un bon jeu dans cette période de vache maigres sur next gen. Il apporte le fun qu’il manque parfois à ce genre de titres, à l’instar d’un BulletStorm sorti il y trois ans déjà.